Élisabeth Borne a invité mercredi les hauts fonctionnaires de l’administration à « innover » pour, avec elle, « changer les choses » et « préparer l’avenir », avec des « résultats rapides, visibles, perceptibles » pour les Français.
« Être Première ministre est le privilège d’une vie politique. C’est l’occasion de changer les choses », a déclaré devant près de 400 cadres dirigeants de l’État la cheffe du gouvernement, qui a soufflé mardi sa première bougie à Matignon où elle entend bien rester malgré les difficultés.
« Être à la tête d’une administration, c’est un privilège dans une vie au service de l’État », a souligné l’ancienne ministre des Transports, de l’Écologie et du Travail, également ancienne préfète.
C’ « est le moment de concevoir et mettre en œuvre des politiques publiques, d’innover, de répondre aux défis du présent, tout en préparant l’avenir », a poursuivi Élisabeth Borne.
« Des changements et des améliorations concrètes »
Dotée par le président de la République d’une feuille de route dense qu’elle doit rendre à la mi-juillet, elle a rappelé vouloir « des résultats rapides, visibles, perceptibles ». « Dès les prochains mois, les Français doivent sentir des changements et des améliorations concrètes », en matière notamment de santé et d’éducation.
Et pour « obtenir des résultats, tout ne doit pas passer par la loi, loin de là. (…) Le temps est aux preuves sur le terrain, plus qu’aux cathédrales législatives. La situation parlementaire l’impose : nous devons en faire une opportunité », a ajouté la Première ministre, en engageant les hauts fonctionnaires à « animer » leurs équipes et « ne pas avoir peur du mot management », à « assume(r) la différenciation, l’expérimentation, le tâtonnement et même (…) l’échec ».
« La démocratie a besoin d’État. Aujourd’hui, certains s’en prennent à nos institutions (…) en faisant passer le sérieux et la maîtrise des dossiers pour de la déconnexion (…). En toutes circonstances, nous devons les faire mentir, et répondre par l’efficacité », a-t-elle souligné.
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