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Bouches-du-Rhône : un instituteur frotte la joue d’un enfant à vif avec une éponge en essuyant une trace de feutre

novembre 7, 2019 16:43, Last Updated: novembre 7, 2019 16:43
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Outré par le comportement de l’enseignant, les parents du petit garçon ont déposé plainte contre lui auprès de la gendarmerie.

Les faits se sont déroulés le 1er octobre à l’école maternelle La Quinsounaïo de Roquevaire. Ce jour-là, les parents de César Martinez, un petit garçon de quatre ans et demi, reçoivent un appel de l’instituteur de leur fils.

Il leur indique qu’il vient de nettoyer la joue de l’enfant avec une éponge pour retirer une trace de feutre et que leur fils a fait une allergie.

« J’étais en réunion quand j’ai reçu son appel […]. Quand j’ai vu les photos, je me suis aussitôt rendu à l’école pour rencontrer son maître », a expliqué le père de l’enfant aux journalistes de France Télévision.

Lorsque les parents viennent chercher César à l’école, ils remarquent que le garçonnet présente une importante lésion sur la pommette droite. L’instituteur leur explique alors qu’il a frotté la joue du petit garçon avec une éponge afin que « cela serve d’exemple aux autres enfants ».

« Je lui ai demandé de me montrer l’éponge, et j’ai vu que cette éponge était de type éponge à vaisselle avec un côté vert grattoir à récurer », indique le père de César.

Monsieur et Madame Martinez font examiner leur fils par un médecin généraliste qui constate une lésion cutanée de dermabrasion au niveau de la pommette droite « sur 3×2 cm » et prescrit une ITT de cinq jours au petit garçon.

Sur demande du procureur de la République, un médecin légiste de l’institut médico-légal de Marseille examinera également l’enfant.

« Il s’est remis à faire pipi au lit et à prendre la sucette »

Les parents de César se rendent ensuite à la gendarmerie de Roquevaire afin de déposer plainte contre l’instituteur. En arrêt maladie, l’enseignant en question ne retourne pas en classe le lendemain.

Quinze jours plus tard, M. et Mme Martinez rencontrent la directrice de l’école maternelle ainsi que l’inspecteur d’académie.

Ce dernier leur annonce que l’enseignant va reprendre sa classe au retour des vacances de la Toussaint et précise qu’il ne lui appartient pas « au regard de l’enquête en cours menée par la gendarmerie, de sanctionner ou de déplacer l’enseignant ».

Les parents de César protestent vigoureusement et finissent par obtenir gain de cause, l’inspecteur d’académie les informe finalement « qu’une nouvelle enseignante sera affectée sur l’école ».

« Cette décision a été prise non pas en réponse à vos menaces répétées, mais uniquement dans le seul souci d’apaiser le climat sur l’école », précise le membre de l’Éducation nationale dans le courrier adressé aux parents de César.

M. et Mme Martinez attendent désormais les conclusions de l’enquête de gendarmerie. Selon la mère de César, le petit garçon serait encore particulièrement marqué par l’incident.

« Il s’est remis à faire pipi au lit et à prendre la sucette », a-t-elle ainsi expliqué sur France Bleu.

« On apprend à nos enfants à ne pas taper, à s’excuser, et nous, on n’a reçu aucune excuse verbale ou écrite de l’instituteur », conclut Mme Martinez.

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