Mercredi 15 janvier, dans les Bouches-du-Rhône, à Gardanne, un cheval est mort trois jours après être tombé dans un trou qui s’est formé subitement au-dessus d’une ancienne mine, jusqu’alors inconnue.
L’incident a eu lieu dimanche après-midi, alors que Gérard Gautier, le propriétaire de Porto, faisait brouter son cheval dans un champ de sa propriété de Gardanne. Assis sur la scelle, Gérard a déclaré sentir comme si son cheval avait trébuché : « J’ai relevé la tête, et c’est comme s’il s’asseyait avec un genou à terre ». Sauf qu’en réalité Porto était en train de s’enfoncer dans un trou, « c’était comme un puits mais de forme parabolique ».
Gérard, qui a tout juste eu le temps de descendre de Porto, a ensuite appelé les secours. Une fois sur place, des sauveteurs descendent au fond du trou et s’aperçoivent que le cheval a glissé dans une faille de charbon profonde de 20 à 30 m. Les opérations de sauvetage ont alors été interrompues, à cause du trop grand risque encouru par les sauveteurs.
Lundi matin, alors qu’une équipe de spéléologues venait d’arriver, ils ont constaté que Porto avait commencé à remonter. Une nouvelle opération fut alors lancée pour le faire sortir. Porto fut endormi et sanglé, malheureusement le trou était trop étroit et est resté coincé. Ils n’ont eu d’autre choix que de le faire redescendre, encore endormi.
Le lendemain, mardi, Porto a tenté plusieurs fois de remonter la faille, sans succès.
Puis, mercredi matin, quand Gérard et son fils sont descendus pour voir comment la situation avait évolué, « j’ai constaté qu’il était mort, mais je ne pense pas qu’il a[it] souffert », a témoigné Gérard, impuissant face à la perte de son cheval.
« C’est sur ma propriété qu’on a trouvé le premier puits des mines de Gardanne. Quand elles ont fermé en 2003, la Direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement avait imposé une mise en sécurité et 41 trous de mines avaient été rebouchés. Ils m’ont garanti que ma propriété était sécurisée », explique Gérard.
Cependant, le trou dans lequel Porto est tombé n’avait jamais été répertorié.
D’après les premières constations, il s’agirait d’une mine du 17e ou du 18e siècle. D’après Gérard, « ce sont probablement les fortes pluies des dernières semaines qui ont fragilisé le sol. Les services de l’État sont assez rassurants. Ce genre de chose ne se produit qu’une fois, et on peut dire que j’ai servi de cobaye ».
En repensant à ce qu’il s’est passé, Gérard estime qu’il a été très chanceux, contrairement au triste sort qu’à eu son cheval : « Je me demande surtout comment je suis encore là, j’ai eu beaucoup de chance. »
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