INSPIRANT

Bourgogne : une éleveuse cherche des adoptants pour une trentaine de chevreaux

mai 28, 2020 19:56, Last Updated: mai 28, 2020 19:56
By

Aline de Bast, éleveuse de chèvres à Barjon en Côte-d’Or, a eu une mauvaise surprise à cause de la crise du Covid-19 : une trentaine de chevreaux qui devaient être placés en éco-pâturage dans une ferme pédagogique à Calais n’ont pas pu s’y rendre. Elle cherche donc des adoptants pour ses « petits » afin de leur éviter l’abattoir.

L’éleveuse qui possède une trentaine de chèvres ne peut pas imaginer d’autre issue pour les chevreaux qu’elle a aidés à faire naître. Pourtant, « la voie la plus simple aurait été de les faire partir à l’engraissement puis à l’abattoir, mais ça, on ne peut pas », explique-t-elle à nos collègues de France Bleu.

À cause du confinement et de la crise sanitaire, la ferme pédagogique spécialisée en éco-pâturage, située à Calais, qui devait adopter les jeunes animaux, « n’a pas voulu prendre le risque d’un tel déplacement, mais du coup, on s’est retrouvés avec tous nos petits sur les bras. »

Aline et son conjoint Franck ont donc cherché toutes sortes de solutions et ont fini par demander l’aide de l’Association Stéphane Lamart, qui a publié une annonce sur sa page Facebook, avec une photo d’un chevreau ainsi qu’une autre photo d’un bouc adulte pour montrer la taille qu’ils peuvent atteindre.

Le couple ne demande aucun frais pour les adoptions, mais un contrat est signé afin de « s’assurer que les chevreaux ne soient pas consommés, qu’ils ne souffrent pas, ni de faim ni de soif, et qu’ils soient à l’abri », indique Franck.

Les adoptants doivent aussi garder contact avec la ferme et donner des nouvelles de l’animal, ou idéalement des animaux, puisque les chèvres étant des animaux très sociaux, il est préférable d’en adopter deux à la fois pour leur bien-être.

Il est important de penser à leur fournir un abri, beaucoup d’eau – entre 8 et 10 litres par jour – ainsi que du foin en complément de l’herbe à pâturer, indique l’annonce.

En quelques jours, une société d’éco-pâturage s’est montrée intéressée et un habitant d’un village voisin a choisi d’adopter deux chevreaux parce « qu’il avait du terrain et qu’il voulait retrouver ce rapport avec ces animaux qu’il avait connu plus jeune pour le faire découvrir à ses enfants ».

« Quand on s’occupe de petits et qu’on aide les chèvres à mettre bas, qu’on est là pour eux, on est soulagés de savoir qu’ils vont pouvoir vivre et ne pas finir dans un abattoir », assure Aline, qui rappelle qu’ « une chèvre, ça peut vivre entre douze et quinze ans, et donc c’est un vrai engagement ».

Si vous êtes intéressé, contactez le service adoption de l’Association Stéphane Lamart par mail à adoption@associationstephanelamart.com ou par téléphone au 01 46 81 54 64.

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant. Il est différent des autres organisations médiatiques, car nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre public. Nous n’avons pas d’autres agendas que d’informer nos lecteurs et les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant nos principes de vérité et de tradition comme guide dans notre travail.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER