MONTPELLIER – « Je trouve que le niveau est très, très haut », affirme Joahn Volmar, danseur professionnel, après avoir découvert Shen Yun dans l’après-midi du 25 mars 2025 à l’Opéra Berlioz du Corum de Montpellier.
En tant que danseur contemporain qui a enseigné la danse au conservatoire de Pontault-Combault/Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), Joahn Volmar ne s’attendait pas à trouver un spectacle aussi complet lorsqu’il a assisté à une représentation de Shen Yun, même s’il avait vu des vidéos sur le spectacle à la télévision.
« Je ne m’attendais pas du tout à une histoire », explique-t-il. « Je m’attendais à un fil en fait, mais pas forcément à une histoire comme ça à raconter et je trouve ça très intéressant parce qu’on découvre Shen Yun d’une façon qui ne nous est pas montrée à la télévision. »
Le danseur a beaucoup appris au sujet de la danse classique chinoise pendant la représentation de Shen Yun grâce aux explications données par le couple de présentateurs entre chaque tableau. « Il y a beaucoup de choses qu’on pourrait croire venir de certaines autres disciplines. Et en fait, je ne les aurais jamais associées à la danse traditionnelle chinoise », précise-t-il.
La danse classique chinoise est un des systèmes de danse les plus complets au monde. Elle a été transmise pendant des milliers d’années, continuellement enrichie et raffinée au fil du temps. Elle comprend par exemple une variété de sauts, de vrilles, de pirouettes, de culbutes et d’autres techniques aériennes. Il est facile de penser que cette danse très athlétique s’est inspirée des arts martiaux ou de la gymnastique alors que c’est l’inverse qui s’est produit.
Pendant le spectacle, Joahn Volmar a souvent été surpris par l’interaction entre les danseurs et la musique, entre les danseurs et le fond de scène animé, une invention originale brevetée par Shen Yun. « Je trouve que c’est une très très bonne combinaison », remarque-t-il. « Les chorégraphes ont travaillé de manière très minutieuse ».
Il a également estimé que le spectacle lui a donné l’occasion de réexaminer la « divinité ». « Je trouve ça très intéressant parce que c’est une notion que j’ai apprise comme étant quelque chose de très éloigné de nous », explique-t-il. « Le fait de voir tout à coup sur scène des « êtres dansants divins » – le nom de la compagnie, Shen Yun, signifiant la beauté des êtres divins qui dansent – « cela les ramène à nous et nous rappelle qu’on peut créer une chose entre tous, on peut créer quelque chose de beau ».
« Je trouve que c’est très bien d’aborder le divin de cette façon », apprécie le danseur.
Pendant la représentation, Joahn Volmar a identifié des valeurs qui lui permettent de se rapprocher du divin : « À travers les histoires, on nous montre comment certains comportements peuvent nous faire dévier et comment d’autres comportements peuvent nous ramener vers la lumière et je trouve que ça… c’était pas mal ! Ramener vers la lumière, c’est retrouver notre humanité ».
Un autre aspect du spectacle, présent dans quelques rares tableaux, a beaucoup touché le danseur. « On dit que certaines personnes n’ont plus le droit d’exercer leur foi, ou n’ont plus le droit de pratiquer ce en quoi ils croient. Et je trouve qu’au 21ᵉ siècle, c’est très important de pouvoir continuer avec notre foi », assure Joahn Volmar. En effet, de nombreux artistes de Shen Yun ont échappé à l’oppression du régime totalitaire chinois et célèbrent la liberté artistique et la foi tout en présentant sur scène les 5000 ans de la Chine d’avant le communisme.
Le danseur contemporain revient sur le sujet du divin à ce propos, remarquant que nous avons tous beaucoup de défis à surmonter au jour le jour. « Si on ne croit plus en quelque chose, on ne sait plus où aller. Et croire en ce divin, en cette humanité, ça nous donne une force. »
M. Volmar a ressenti de la chaleur et de l’amour communiqués au public par les artistes de Shen Yun, qui « ont une grande envie de partager ». « Il y a de la chaleur qui est transmise. On sent qu’il y a de l’amour pour ce qu’ils font ».
Pour conclure, le professionnel de la danse aimerait encourager les artistes de la représentation qu’il vient de voir à Montpellier par ces mots : « Force, courage. Continuez parce que c’est beau. »
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.