La police sicilienne a annoncé mardi avoir mené une vaste opération dans le nord du Brésil centrée sur les activités d’un membre influent de la mafia sicilienne Cosa Nostra, qui a permis de saisir 50 millions d’euros d’actifs.
Elle a abouti à l’arrestation d’un homme d’affaires sicilien résidant dans la ville brésilienne de Natal (nord-est), accusé d’avoir été impliqué dans le blanchiment d’argent.
Les autorités ont saisi des actifs financiers d’une valeur de 50 millions d’euros ainsi que d’autres biens appartenant à 17 personnes, qui font toutes l’objet d’une enquête, a expliqué la police financière de Palerme dans un communiqué. Elles sont soupçonnées de complicité d’association mafieuse, d’extorsion et de blanchiment d’argent via des sociétés écrans.
Douze entreprises des secteurs de l’immobilier, du bâtiment et de la restauration ont également été saisies au Brésil, tandis que des perquisitions ont été effectuées dans diverses régions d’Italie ainsi qu’en Suisse, a-t-elle précisé.
« L’un des hommes d’honneur les plus influents de Palerme »
L’homme arrêté lundi, dont l’identité n’a pas été dévoilée, était le complice de longue date d’un individu que la police a décrit comme « l’un des hommes d’honneur les plus influents de Palerme », un terme utilisé pour décrire les agents de confiance au sein de la mafia sicilienne.
Selon les médias italiens, ce dernier est Giuseppe Calvaruso, arrêté en 2021 à son retour du Brésil dans cette ville de Sicile et condamné à 16 ans de prison en décembre 2022.
L’agence judiciaire européenne Eurojust, qui coordonne la coopération judiciaire transfrontalière, a précisé que les autorités suisses avaient également contribué à l’enquête qui a duré deux ans.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
