Le président brésilien Jair Bolsonaro a reconnu mardi qu’il avait temporairement perdu la mémoire après avoir chuté dans sa résidence officielle à Brasilia, dans un entretien à la chaîne de télévision Band.
« A un moment, j’ai perdu en partie la mémoire. Le lendemain, ce matin, j’ai réussi à récupérer beaucoup de choses et à présent je vais bien. Mais je ne savais pas, par exemple, ce que j’avais fait hier », a déclaré le président.
Le président a donné cette interview après être sorti de l’hôpital où il avait passé la nuit. « Le président Jair Bolsonaro a été réexaminé par l’équipe médicale et a été autorisé à sortir avec la recommandation de se reposer au Palais de l’Alvorada », la résidence présidentielle officielle, a fait savoir le service de communication de la présidence.
Le chef de l’Etat, 64 ans, s’est cogné la tête lorsqu’il a glissé lundi soir dans une salle de bains du palais et « a subi un scanner crânien qui n’a détecté aucune altération », selon la même source.
Jair Bolsonaro, qui a pris ses fonctions le 1er janvier, avait été poignardé à l’abdomen pendant la campagne électorale, en septembre 2018. Il a depuis dû subir quatre opérations, la dernière en septembre 2019.
Interrogé sur son état de santé, il a indiqué qu’il était « stable », sans nier devoir vivre avec les « conséquences » de cette attaque: « Vous vous adaptez à cette nouvelle réalité. Ce coup de couteau, conjugué au vieillissement, est un cocktail dangereux », a reconnu le président sur Band.
L’équipe médicale de la présidence a par ailleurs récemment effectué une biopsie sur cet ancien militaire et a exclu toute suspicion de cancer de la peau.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.