L’angoisse des personnes vivant seules avec des animaux, en cas d’urgence médicale, est réglée à Brest. La municipalité a mis en place une carte spécifique pour ces cas, permettant de trouver facilement les personnes qui peuvent prendre en charge l’animal en cas de besoin.
« Si j’ai un malaise, si je suis hospitalisée, si je ne peux pas gérer une absence indépendante de ma volonté, que vont devenir mes animaux ? », se sont souvent interrogées des personnes auprès de la mairie de Brest, selon Béatrice Lebel, conseillère municipale déléguée au bien-être animal. En entrevue au Parisien, elle confie : « Généralement, le temps de trouver une solution, de savoir qui appeler, l’animal était placé en fourrière… »
« Il fallait donc proposer une solution simple et facile à mettre en œuvre », confie Mme Lebel au Télégramme. Cette solution a été trouvée par la municipalité. Il s’agit d’une petite carte jaune intitulée « J’ai un animal seul chez moi », à placer dans son portefeuille près de sa carte Vitale ou autres papiers d’identité. Il suffit de la remplir comme il faut, en indiquant les coordonnées de trois personnes de confiance qui pourraient prendre votre animal en charge en cas de besoin.
« Nous avons travaillé avec tous les services de soins et de secours (pompiers, ambulances, urgences hospitalières, services vétérinaires ou à la personne, etc.), qui sont au fait de ces demandes quotidiennes », explique Béatrice Lebel. Ces derniers peuvent appeler les personnes contact immédiatement après la prise en charge de la victime, ce qui permet de réduire tout de suite le stress de celle qui en vit déjà assez avec son urgence médicale.
Selon la conseillère, cette problématique « paraît anodine, mais concerne un nombre très important de citoyens aujourd’hui ».
On peut se procurer gratuitement cette carte dans les mairies de quartier à Brest. Il est aussi possible de la télécharger sur le site de Brest métropole pour l’imprimer soi-même.
« La même mesure est en préparation pour tous ceux et toutes celles qui, vivant seuls à Nice, s’inquiètent pour leurs animaux de compagnie, au cas où ils devraient être hospitalisés », explique Henry-Jean Servat, conseiller municipal de Nice, à 30 Millions d’amis. Dans le Var, Henri Obadia, conseiller municipal de Le Luc, confie à son tour : « Je salue l’exemple et je suis actuellement occupé à mettre en place une mesure identique dans le Var. »
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