Dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne, une famille de Laurenan a récupéré et sauvé un jeune chevreuil orphelin, trouvé par un voisin chasseur. Une situation inattendue en plein confinement, mais qui a rendu tout le monde heureux.
Récemment, un jeune faon a été trouvé dans les Côtes-d’Armor, aux côtés de sa mère et de son frère, morts tous les deux. Affaibli et affamé, il a été récupéré par un chasseur qui passait par là, pour finalement être apporté à son voisin, Bastien, un père de famille.
« Le chasseur a pris le petit et nous l’a apporté car il travaille et n’aurait pas pu le nourrir. Il a appelé un vétérinaire qui lui a donné du lait approprié. Vu qu’on adore les animaux et qu’on a plein de bêtes à la maison et dans le parc, on a vite choisi : on n’allait pas le laisser dépérir ! » explique Bastien, d’après actu.fr.
Bastien et sa famille – Anaïs (la maman), Lilou (5 ans) et Emy (18 mois) – se sont donc retrouvés avec grand plaisir à s’occuper du jeune faon, qui a été nommé « Gentil Bambi » par Lilou. « Il s’est réfugié dans ses bras, cherchant naturellement une présence que Lilou a comblée avec de grands câlins », a déclaré Anaïs.
D’après les consignes du vétérinaire, le petit faon nécessite d’être nourri au biberon toutes les trois heures. Une tâche qu’Anaïs assure avec joie : « Il a un très bon appétit. Je pense qu’il a eu faim pendant un certain temps. Il tète et puis s’endort rapidement. Il m’appelle dès qu’il a faim. Il sait très bien se faire comprendre. Il recherche la présence, les câlins. »
À côté des câlins, « on n’est pas aussi présents qu’on le souhaiterait, car on a conscience qu’il devra très vite regagner son milieu naturel. Mais en tout cas, il va bien, il est maintenant bien vif, il bondit, et change de jour en jour », assure Anaïs.
Bastien souligne que toutes les formalités ont été accomplies afin d’être dans la légalité, car il est normalement interdit de détenir un animal sauvage chez soi : « Mon voisin, celui qui a trouvé le petit, a prévenu les autorités. Mais avec le confinement, personne ne pouvait le prendre en charge. »
Malgré tout, Bastien évoque que « certains nous ont dit qu’il fallait laisser faire la nature et le laisser crever au besoin. D’autres nous ont dit qu’on allait le condamner très vite car il n’aurait pas peur de l’homme, ni du chasseur. Mais beaucoup sont de notre avis parce que la mère est morte et qu’il est très jeune. Moi, je ne laisse pas mourir un animal, j’essaie de le sauver ! »
Toute la famille sait que le faon grandira et qu’il sera impossible de le garder, mais pour Bastien, qu’importe, « du moment qu’il vive longtemps, soit heureux et puisse retrouver les siens ».
« On s’est déjà renseigné pour lui assurer un avenir serein. On a relevé des associations : on va prendre contact pour les modalités. Dès que le confinement sera levé, on ira le déposer dans une réserve afin qu’il puisse se réadapter », conclut-il.
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