Au moins trois goélands ont été victimes d’actes de cruauté à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Les oiseaux, qui font partie d’une espèce protégée, ont été observés, depuis la semaine du 16 août, transpercés par des fléchettes et des pics à brochette.
« Ils ont manifestement été blessés et atteints par des pics à brochettes et des fléchettes, comme il nous a été possible de le constater à l’aide de photographies », a déclaré au journal local Le Trégor Romain Morinière, directeur du centre de sauvegarde de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de l’Île-Grande, à Pleumeur-Bodou.
Selon les photos en question, au moins trois goélands argentés sont concernés par ces actes de cruauté. À la station LPO, les bénévoles ont d’abord eu des doutes quand on leur a parlé de ces oiseaux transpercés par des pics à brochette et une fléchette. « Mais les photos et nos observations sont claires. On parle bien de pics à brochette », précise Romain Morinière à 20 Minutes.
L’organisme a aussi envoyé des bénévoles sur place, près du camping municipal de la commune. Selon Ouest-France, ces derniers ont pu constater de leurs propres yeux que c’était bien réel.
La LPO craint pour la vie des goélands, que les bénévoles ne pourront approcher « que s’ils sont trop faibles pour s’envoler ». L’un des trois oiseaux marins, celui qui a reçu une fléchette, ne réapparaît plus, ce qui laisse présager le pire.
Un signalement a été fait à l’Office français de la biodiversité (OFB). La LPO rappelle que toutes les espèces de goélands sont protégées.
« Les contraventions pour avoir perturbé intentionnellement une espèce protégée peuvent aller jusqu’à 750 € », indique Romain Morinière. Le ou les coupables encourent donc une sanction encore plus sévère vu l’acte de cruauté commis.
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