Alertés par des internautes ayant visionné les images de l’agression sur les réseaux sociaux, les gendarmes sont parvenus à localiser l’auteur des coups avant d’intervenir à son domicile et de sauver la victime.
Retransmise en direct sur Facebook dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août, l’agression, « d’une violence insoutenable » selon les gendarmes, a eu lieu à Miniac-sous-Bécherel, une commune de moins de 1000 habitants située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Rennes.
Pas moins de cinq vidéos de l’agression seront diffusées sur les réseaux sociaux entre deux et cinq heures du matin. Selon Ouest-France, l’auteur des séquences filme d’une main tout en frappant sa victime « qui ne tient déjà plus debout ».
Une agression ultraviolente
Âgé de 37 ans, l’agresseur s’en est pris à son voisin après une soirée alcoolisée au cours de laquelle les deux hommes ont également consommé des stupéfiants d’après le procureur adjoint de la République de Rennes cité par France Télévisions.
L’auteur des coups aurait notamment reproché à la victime de ne pas lui avoir réglé une dette de 40 euros, tout en l’accusant de brutaliser sa compagne. Un mois auparavant, il avait en effet remarqué un coquard sur l’œil de sa voisine qui lui aurait expliqué que la marque était liée à « une dispute ».
« En France, on ne tape pas les gonzesses ! », s’exclame l’auteur des coups sur l’une des vidéos tandis qu’il cogne la tête de la victime contre un mur à plusieurs reprises. Il n’hésitera pas non plus à pointer une arme à feu sur le crâne de son voisin en menaçant de le tuer.
Alertés vers 5 heures du matin via la plateforme Pharos qui permet aux internautes de signaler des contenus illicites, les gendarmes mettront environ deux heures avant d’identifier précisément l’agresseur et d’intervenir à son domicile.
Une fois arrivés sur les lieux, ils découvriront « la victime prostrée sur le canapé, ensanglantée, son visage tuméfié ». Transportée au centre hospitalier de Rennes, la victime se verra notifier cinq jours d’Incapacité totale de travail (ITT).
De lourds antécédents judiciaires
Déjà connu des services de police pour des faits de violence, l’auteur présumé présente un casier judiciaire bien rempli avec pas moins de vingt mentions.
Jugé ce mardi dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, le prévenu a finalement été condamné à une peine de cinq ans de prison – dont un an avec sursis, mise à l’épreuve et obligation de soins – et à l’interdiction de détenir une arme par le tribunal correctionnel de Rennes.
Il devra également indemniser la victime et a l’interdiction d’entrer en contact avec elle ou de paraître à Miniac-sous-Bécherel.
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