Malgré la violence du choc, la conductrice de la voiturette n’a été que légèrement blessé.
Mardi dernier, un accident spectaculaire a eu lieu sur le passage à niveau de Saint-Senoux-Plêchatel, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Rennes, en Ille-et-Vilaine.
Vers 22 heures, un TGV venant de Paris et qui se dirigeait vers Quimper a heurté une voiturette à bord de laquelle se trouvait une femme de 56 ans. La violence de l’impact a été telle que le véhicule a été coupé en deux.
L’avant de la voiture, le moteur et le tableau de bord ont été arrachés par le choc, tandis que le volant et des débris du véhicule ont été dispersés sur plusieurs dizaines de mètres le long de la voie ferrée. Emporté par son élan, le TGV n’a pu s’arrêter que quelque cinq-cents mètres après la collision.
Un TGV circulant entre Paris et Quimper percute une voiturette, la conductrice s’en sort miraculeusement alors que son véhicule a été coupé en deux ► https://t.co/M4yncskOOK pic.twitter.com/1MGpaG09Si
— France 3 Bretagne (@france3Bretagne) July 3, 2019
« Un véritable miracle »
Assise dans ce qui restait de la voiturette, la conductrice était encore consciente malgré la brutalité de l’accident dont elle s’est tirée avec seulement quelques fractures. Prise en charge par les pompiers, elle a été évacuée vers l’hôpital de Pontchaillou.
« Quand on voit l’état de la voiture, cela s’est joué à quelques secondes, c’est un miracle », a déclaré la direction de la communication régionale de la SNCF. « C’est un véritable miracle que la conductrice ne s’en sorte que légèrement blessée », ont renchéri les pompiers.
Une voiturette coupée en deux par un TGV en Bretagne, la conductrice miraculeusement indemne https://t.co/ZWGr2cyWYo pic.twitter.com/jbylgkvWGc
— Sud Ouest (@sudouest) July 3, 2019
Une enquête ouverte
Si le conducteur s’est retrouvé en état de choc, aucun des 320 passagers présents à bord du TGV n’a été blessé. Député du Morbihan, Jean-Michel Jacques faisait partie des passagers empruntant le TGV ce soir-là. Il a expliqué aux journalistes de France 3 qu’il n’avait « pas senti de choc ». « Nous avons été informés de l’accident par un message et les renseignements étaient ensuite donnés au fur et à mesure », a-t-il ajouté.
Peu après l’intervention des pompiers, le TGV est reparti vers Messac où les passagers ont finalement dû emprunter un autre train pour rallier la ville de Quimper. « Les dégâts sont importants sur la motrice TGV. Il ne peut plus circuler », a souligné un technicien de la SNCF dans les colonnes de Ouest-France.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Bain-de-Bretagne afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les enquêteurs devront notamment comprendre pourquoi la voiturette s’est retrouvée sur le passage à niveau au moment du passage du TGV.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.