La municipalité de Plougastel-Daoulas, dans le Finistère, vient de lancer un appel aux linguistes et aux historiens afin de déchiffrer les mystérieuses inscriptions figurant sur un rocher de l’anse du Caro.
Gravée sur un rocher au XVIIIe siècle, l’inscription sibylline résiste au vent et aux marées, mais aussi aux cryptographes qui ne parviennent toujours pas à la déchiffrer.
Composé d’une vingtaine de lignes associant des lettres alignées parfois à l’envers, des groupes de mots énigmatiques, mais aussi des dessins représentant un voilier ou un cœur surmonté d’une croix, le mystérieux message comporte également trois dates : 1786 et 1789 – qui correspondent aux années de construction du fort du Corbeau, érigé à proximité pour participer à la défense des mouillages de la rade de Brest – et 1920.
Selon Ouest-France, cette dernière date aurait été gravée par un soldat russe en garnison dans le fort pendant la Première Guerre mondiale. Une information révélée par un habitant du Caro qui la tiendrait de sa grand-mère.
Une récompense de 2000 euros à la clef
Les premiers mots gravés sur la roche sont « grocar drear diozeevbio », selon le journal local Le Télégramme. Une sentence qui a de quoi laisser perplexe et laisse imaginer la complexité de la tâche qui attend les cryptographes.
Ouvert jusqu’en novembre 2019 et baptisé « Opération Champollion » en hommage à l’égyptologue qui fut le premier à déchiffrer la célèbre pierre de Rosette, le concours lancé par la mairie de Plougastel-Daoulas promet une récompense de 2000 euros à celui ou à celle qui parviendra à faire parler le rocher de l’anse du Caro. Les travaux remis par les participants seront examinés par un jury d’universitaires qui devra déterminer le lauréat.
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