Marine Le Pen a souhaité mercredi que le Royaume-uni, qui a rejeté massivement l’accord sur le Brexit, puisse « revenir dans une organisation européenne » qui « préserve (la) souveraineté » des Britanniques.
« Je suis en train de constituer les conditions pour que la Grande-Bretagne puisse en réalité revenir dans une organisation européenne qui (…) corresponde à ce que les Britanniques souhaitaient, c’est-à-dire qui préserve leur souveraineté », a affirmé sur BFMTV la présidente du Rassemblement national (RN).
Elle a expliqué avoir été pendant la campagne présidentielle en 2017 « pour la sortie de l’Union européenne », parce que le choix était « se soumettre à l’UE ou (en) sortir ».
« Mais aujourd’hui nous ne sommes plus seuls, nous sommes mêmes très nombreux au sein des pays européens à vouloir que cette UE carcérale s’arrête et que naisse une alliance européenne des nations », qui « avance par la coopération (…) non contrainte », a-t-elle plaidé.
« Dans cette organisation européenne, les Britanniques seraient prêts à revenir », selon Marine Le Pen, dont le groupe politique au Parlement européen vient d’accueillir le leader du parti europhobe et anti-immigration Ukip, Gerard Batten, et deux autres eurodéputés britanniques.
La chef du RN a jugé « honteux » l’accord négocié avec l’UE par la Première ministre britannique Theresa May – et rejeté mardi par les députés britanniques. Il a, selon elle, « tous les inconvénients de rester dans l’Union européenne et tous les inconvénients d’en sortir », parce que l’UE « veut sanctionner la Grande-Bretagne d’être sortie ».
LG avec AFP
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