Le ministre britannique chargé du Brexit s’est montré ouvert dimanche aux discussions sur la question sensible des arrangements nord-irlandais prévus dans le plan de Brexit de Boris Johnson, tout en appelant l’Union européenne à se montrer « flexible ».
Le plan de Brexit du Premier ministre britannique, présenté mercredi comme un « compromis juste et raisonnable », soulève plusieurs points « problématiques » selon l’Union européenne. Parmi eux, la question des contrôles douaniers entre la province britannique d’Irlande du Nord et sa voisine la République d’Irlande après le Brexit, et le droit de véto que souhaite accorder Londres à l’assemblée et l’exécutif nord-irlandais.
Interrogé par la BBC sur la disposition de Londres à faire des compromis sur ce dernier point, le ministre du Brexit, Steve Barclay, a déclaré que Londres pouvait en « discuter ».
-Une zone de réglementation pour les biens-
Le principe de demander le consentement de l’Irlande du Nord à ces arrangements qui prévoient une zone de réglementation pour les biens sur l’île d’Irlande est une « question clé », a déclaré M. Barclay.
Toutefois, « dans le cadre des négociations intensives, nous pouvons regarder cela et discuter cela », a déclaré le ministre.
Quant au deuxième problème identifié par les Européens, la complexité des propositions britanniques pour éviter le rétablissement d’une frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, avec un découplage des contrôles douaniers et réglementaires, « nous pouvons bien sûr entrer dans les détails de leur fonctionnement opérationnel », a affirmé M. Barclay.
Le ministre du Brexit a souligné que Londres avait fait des « compromis » et appelé l’Union européenne à montrer de son côté « créativité » et « flexibilité » pour parvenir à un accord de Brexit.
-Découplage des contrôles douaniers et réglementaires-
« Nous devons entrer dans des négociations intensives avec la Commission (européenne), nous sommes prêt à le faire, à travailler jour et nuit », a exhorté le ministre.
Également interrogé dimanche par la BBC, le Premier ministre letton Krisjanis Karins a estimé que la conclusion d’un accord « dépendait entièrement de la volonté de Mr Johnson car du côté européen, nous sommes toujours ouverts ».
De délicates discussions sur le Brexit doivent reprendre lundi entre Britanniques et Européens. Le négociateur en chef du Brexit pour l’UE Michel Barnier a déclaré au Monde qu’ « un accord « était « très difficile » mais restait « possible ».
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