Brigitte Macron, qui a pour la première fois accepté une interview télé, a donné jeudi sur TF1 son explication de l’origine de la petite phrase de son époux « je traverse la rue, du travail je vous en trouve », ajoutant avec regret « un mot peut vous condamner ».
« La veille on était au restaurant et le restaurateur nous a dit ‘Le premier qui va traverser la rue, je lui donne un boulot, parce que j’ai besoin de travailleurs auprès de moi’. Et cette phrase qu’Emmanuel a dite à ce moment-là, c’est la phrase qu’il avait entendue, que le restaurateur avait dite la veille », a affirmé l’épouse d’Emmanuel Macron.
Elle a ajouté lui avoir reproché cette phrase, que le chef de l’État avait lancée à un jeune chômeur à l’Élysée lors des journées du patrimoine, le 15 septembre 2018, citée régulièrement par ses détracteurs. « Une phrase qui ne m’a pas porté chance », a reconnu Emmanuel Macron mercredi lors de ses vœux à la presse.
« Je lui ai dit ‘tu es dans l’enceinte de l’Élysée, c’est compliqué de dire à un jeune homme une phrase comme celle-là’ « . « Bien évidemment, on n’a pas à la dire », a répété son épouse.
« Mais, quelquefois, on a des phrases qui sortent spontanément, qui nuisent à notre image, mais c’est trop tard, la phrase est dite. On est dans une époque où un mot peut vous condamner et vous êtes réduite indéfiniment à ce mot ».
L’épouse du chef de l’État a aussi réfuté les accusations d’arrogance qui visent son époux. « Cette assurance qu’il a, c’est une assurance de la connaissance. Mais peut-être que quelque chose dans la forme ne convient pas », a-t-elle admis, même si les Français qui le rencontrent sont, selon elle, « contents ».
Interrogée sur 2022, elle a notamment glissé: « Il fera ce qu’il voudra et de toute manière je serai là pour lui ».
Quant à la colère des personnels hospitaliers, celle qui vient de succéder à Bernadette Chirac comme présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et de l’opération Pièces jaunes, a répondu que « c’est un combat que l’on comprend ».
Elle a enfin fustigé ceux qui l’insultent sur les réseaux sociaux sous couvert de l’anonymat : « on peut vous assassiner, en toute liberté, c’est invraisemblable », mais hors de l’Elysée « c’est très rare qu’on m’aborde pour être agressif ».
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