À l’occasion d’une visite à Bar-le-Duc (Meuse) avec Stéphane Bern, l’épouse du chef de l’État s’est exprimée sur la crise des Gilets jaunes.
Vendredi dernier, Brigitte Macron s’est rendue à Bar-le-Duc afin de visiter la salle des Bleus de Bar : un ancien théâtre construit en 1902 qui servit de refuge aux Poilus avant d’être transformé en salle de gymnastique.
Tombé dans l’oubli et menacé de destruction, l’édifice a été sélectionné parmi les 18 sites emblématiques qui bénéficieront de crédits pour leur restauration dans le cadre du loto du patrimoine.
Un déplacement qui a donné l’occasion à Brigitte Macron de s’exprimer sur la crise des Gilets jaunes et de faire quelques confidences aux journalistes du Point. L’épouse du président de la République a commencé par souligner l’importance « de nous relier à nos racines pour nous lier à l’avenir ».
« On a besoin de liens en ce moment », poursuit l’ancien professeur de lettres avant d’ajouter :
« Les Français ont besoin de savoir qu’on les aime. Ils ont un président qui les aime. »
Rétablir le dialogue avec les Français
Interrogée par les journalistes de l’hebdomadaire à propos du saccage de l’Arc de Triomphe le 1er décembre, Brigitte Macron a fait par de son émoi :
« J’ai ressenti une immense tristesse. Oui, de la tristesse. Ils ne savent pas ce qu’ils font », explique-t-elle dans une sentence aux accents bibliques.
« J’ai été saisie par ce qui s’est passé. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient, il faut leur expliquer. Le dialogue a été rétabli. Il faut que les gens de différents horizons se voient, qu’ils se parlent. Cela n’est pas assez fréquent, et c’est un problème », ajoute l’épouse du chef de l’État.
Et la première dame de revenir sur son rôle aux côtés d’Emmanuel Macron depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes.
« Mon agenda est le même. Je n’aime pas trop l’exposition, mais je peux passer beaucoup de temps avec ceux qui demandent à me rencontrer. C’est plus discret, j’aime ces rencontres. »
« Je peux mieux capter ce qui se passe et en parler au président. Je lui dis mon appréciation, c’est la mienne. C’est compliqué, car je ne suis pas élue moi, c’est lui qui a été élu, mais si je peux aider, je le ferai, j’irai à la rencontre. J’aurais voulu comprendre ce qu’on ne comprend pas », conclut Mme Macron.
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