Brigitte Macron a été dotée lundi d’un rôle officiel par l’Élysée, par le biais d’une « charte de transparence relative au statut du conjoint de chef de l’État » publiée sur le site de la présidence française.
Ce rôle de représentation n’est ni rétribué, ni doté d’un budget spécifique, précise le communiqué. « Il ne s’agit pas d’un statut juridique mais d’un engagement, qui ne vaut que pour Brigitte Macron et pour la durée du mandat d’Emmanuel Macron », a précisé à l’AFP l’entourage de l’épouse du chef de l’État.
C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République qu’un texte établit noir sur blanc le rôle et les moyens du conjoint présidentiel, jusqu’ici informels et souvent opaques.
La charte répond en partie à la promesse de campagne d’Emmanuel Macron de mettre fin à « une hypocrisie française » en créant un statut juridique pour le conjoint du président. Sa décision finale a été de ne pas passer par une loi ni par un décret, alors qu’une pétition lancée cet été contre toute forme de statut officiel a recueilli plus de 316 000 signatures en quelques semaines.
Le texte de l’Élysée qui n’emploie pas le terme de « première dame » détaille « le rôle public et les missions du conjoint du président de la République » : assurer la représentation de la France aux côtés du chef de l’État, répondre aux nombreuses sollicitations des Français reçues par courrier ou par téléphone, soutenir par son parrainage des manifestions à caractère caritatif, culturel ou social….
« Le président de la République pourra en outre charger son épouse de missions particulières de réflexion et de propositions » et ces missions seront rendues publiques sur le site de la présidence, précise le texte.
Pour la première fois, le site elysee.fr publie lundi un agenda des « actions et déplacements » de Brigitte Macron qui détaille son emploi du temps officiel depuis le 14 mai, date de son entrée à l’Élysée au côté de plus jeune président de l’histoire de France.
Pour mener ses missions à bien, Brigitte Macron est dotée de deux conseillers et d’un secrétariat. « Elle ne dispose pas de frais de représentation » et d’ « aucun budget propre », précise la charte.
La critique principale de la pétition contre le statut de première dame portait sur le fait qu’elle puisse « obtenir un budget sur des fonds publics » en période de restriction sévère des dépenses publiques.
Elle-même a assuré dans un récent entretien au magazine féminin Elle qu’elle souhaitait assumer son « rôle public » en toute transparence. L’ex-enseignante évoquait aussi dans cet entretien le couple atypique et fusionnel qu’elle forme avec son mari, de 24 ans son cadet.
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