Enseignante de formation, Brigitte Macron va reprendre du service auprès de jeunes adultes sans diplôme dans deux écoles financées par le groupe LVMH.
Si elle s’est pliée aux différentes obligations qui incombent à l’épouse du chef de l’État depuis le début du mandat d’Emmanuel Macron, l’ancienne enseignante de lettres du lycée La Providence à Amiens n’en a pas pour autant complètement oublié ses premières amours.
Comme le révèle Le Point, Brigitte Macron va retourner enseigner au sein de l’école qu’elle a décidée de créer grâce au financement du groupe LVMH. Baptisée Live – L’institut des vocations pour l’emploi – elle ouvrira ses portes dans le cadre de deux établissements qui seront construits à Valence, dans la Drôme, et à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
L’institut voulu par l’épouse du chef de l’État est destiné à accueillir des adultes âgés de 25 à 30 ans « ayant quitté l’école sans diplôme et n’ayant pas suivi de formation qualifiante ni obtenu d’emploi », écrit Le Point.
« Les élèves y seront rémunérés et étudieront notamment l’anglais, les mathématiques ou l’histoire, participant dans le même temps à des ateliers destinés à les aider à formuler un projet professionnel, à se présenter lors d’un entretien », poursuit l’hebdomadaire.
Un engagement financé par LVMH
Si le magazine évoque un rythme d’un ou deux cours par mois pour Brigitte Macron, la fréquence des enseignements qu’elle dispensera n’a manifestement pas encore été définie.
Revenant sur les financements ayant permis le lancement du chantier des bâtiments qui abriteront l’institut voulu par l’épouse du président, Le Point souligne que l’entourage de Brigitte Macron a justifié le choix de LVMH – groupe de luxe appartenant au milliardaire français Bernard Arnault – « par le fait que le géant du luxe, dont la première dame privilégie les tenues, maîtrise ce type de formation, animant depuis cinq ans un institut des métiers d’excellence où sont dispensées 21 formations à l’artisanat d’art ».
Pour mettre au point son école, l’épouse d’Emmanuel Macron s’est également inspirée des initiatives menées par Édith Cresson, dont la fondation anime 48 écoles de la Deuxième Chance, et le chef Thierry Marx, qui a ouvert 8 écoles de cuisine accessibles aux jeunes adultes inscrits à Pôle Emploi.
Un engagement auprès des jeunes ayant décroché du système scolaire qui rompt avec la stratégie prônée jusqu’ici par l’ancien professeur de lettres et qui consistait à ne privilégier aucune cause.
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