Depuis septembre, on enregistre une hausse des cas d’infections respiratoires. Si les virus de l’hiver avaient quasiment disparu en 2020, les autorités s’inquiètent d’une baisse de l’immunité collective, affectant notamment les nourrissons.
On les avait presque oubliés l’hiver dernier, car avec le Covid et le respect des gestes barrières, ils ne circulaient quasiment plus. Les virus de la grippe, de la gastro-entérite ou de la bronchiole font un retour en force depuis septembre.
En France métropolitaine, les autorités sanitaires alertent sur « le taux d’incidence des cas d’infection respiratoire aiguë vus en consultation de médecine générale » qui est « en augmentation depuis début septembre ».
Seulement, après une année historique où ces virus ont peu circulé, les autorités craignent une baisse de l’immunité collective avec pour corollaire, des épidémies plus intenses et davantage d’hospitalisations, alors même que les cas de Covid sont encore pris en charge.
Grippe, bronchite, pneumopathie ou encore gastro-entérite précoces
Le conseil scientifique alerte par rapport à une éventuelle épidémie de grippe qui pourrait débuter dès octobre ou novembre « notamment si les mesures barrières sont allégées rapidement et que les échanges internationaux reprennent », rapporte Actu.fr.
Dans son bulletin d’octobre, le réseau chargé de l’organisation de la surveillance coordonnée des urgences (OSCOUR) indique une hausse de 22 % des passages aux urgences pour la bronchite aiguë, de 13 % pour la pneumopathie dans toutes les classes d’âge et de 10 % pour les pathologies ORL chez les plus de 15 ans.
Les cas de gastro-entérite semblent aussi en augmentation : le réseau Sentinelles indique ainsi que le taux d’incidence de la diarrhée aiguë était de 103 cas pour 100 000 habitants en semaine 39, contre 76 la semaine précédente.
La brochiolite, plus dangereuse cette année pour les nourrissons?
Autre virus qui, lui, touche les bébés, la bronchiolite. Nombre de parents ont connu les symptômes d’une respiration sifflante, d’une fièvre élevée et de la toux, causant parfois une hospitalisation chez les moins de deux ans.
Seulement, là encore, avec une épidémie quasiment inexistante l’hiver dernier, les enfants nés en 2020 n’ont donc pas été en contact avec ce virus et n’ont donc pas développé d’immunité.
En octobre dernier, le conseil scientifique estimait que « l’épidémie de bronchiolite pourrait être de grande ampleur compte tenu d’un déficit significatif d’immunité collective acquise pour les enfants nés après mars 2020 ».
Santé Publique France signale que pour la semaine 39, soit du 27 septembre au 3 octobre, on a enregistré une hausse de 24 % des passages aux urgences, de 28 % des hospitalisations et 14 % des interventions de SOS médecins dus à la bronchiolite.
Gestes barrières, le meilleur mode de prévention
Rappelant que la bronchiolite peut être contagieuse « au moins autant que le Covid-19 », Pascal Crépey, épidémiologiste à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), précise sur Actu.fr: « Il faut donc essayer de limiter au maximum les contacts des nourrissons avec les autres enfants, même si l’on sait que c’est difficile en pratique au sein des fratries et selon les modes de garde ».
Concernant les autres virus, l’optimisme est présent sachant que les Français ont, depuis le Covid, pris l’habitude d’appliquer les gestes barrières. Porter un masque en extérieur ou dans un lieu confiné, bien se laver les mains après avoir emprunté les transports en commun, bien aérer sa maison et éviter de sortir si on est malade… voilà autant de comportements qui peuvent aussi se préserver de ces virus d’hiver.
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