Ce dimanche 16 août dans l’après-midi, à Bruxelles (Belgique), de nombreux manifestants se sont rassemblés pour dénoncer le port du masque ainsi que d’autres mesures adoptées par le gouvernement belge.
Ils étaient plusieurs centaines de manifestants, ce dimanche 16 août, devant la tour des Finances, rapporte France 3 Hauts-de-France. Leur revendications portaient entre autres sur l’utilité du masque, devenu obligatoire ce mercredi 12 août dans la région de Bruxelles.
Des mesures trop strictes
Par ailleurs, ils dénonçaient également les mesures concernant les rassemblements, jugés trop stricts. En effet, les rassemblements sont limités à 100 personnes en intérieur et 200 personnes en extérieur. La « bulle sociale », quant à elle, a été fixée à 5 personnes par foyer.
Le gouvernement encourage également les salariés à opter pour le télétravail, ce qui limiterait ainsi les déplacements.
Ce durcissement des mesures gouvernementales vient en réaction à l’augmentation du nombre de cas de coronavirus sur le mois de juillet. France 3 Hauts-de-France précise qu’entre le 3 et le 9 août, un nombre important de cas de coronavirus a été enregistré – le plus important en une semaine depuis fin avril 2020 – à savoir 4 285 cas.
« Non à la dictature sanitaire »
Barbara Désirant, porte-parole francophone de l’association Viruswaanzin (qui signifie « folie virale » en français), est à l’origine de ce rassemblement. Pour elle, le port du masque est une aberration. « Le masque est un non-sens total. C’est une bombe à retardement après une heure d’utilisation. On ne peut pas avoir signé un serment d’Hippocrate et prétendre que le masque est utile », s’insurge-t-elle au micro de la chaîne RTL.
Parmi les personnes présentes à la manifestation, certaines avaient des masques découpés au niveau de la bouche et du nez, un autre avait ajouté un nez de clown sous une visière de protection, un autre encore portait une pancarte sur laquelle était inscrit « Corona Circus ». Certains manifestants arboraient des slogans de contestation tels que « Non à la dictature sanitaire », « Non au vaccin obligatoire », ou encore « Non à cette mascarade », les manifestants ayant de gros doutes quant à la dangerosité du virus.
Enfin, les manifestants ont également demandé la démission des virologues belges Marc Van Ranst et Yves Van Laethem. De plus, ils considèrent que les médias entretiennent, chez la plupart des personnes, un climat de peur par rapport au virus.
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