Battu (3-2) à l’aller, le PSG a réussi mardi l’exploit de renverser le FC Barcelone (4-1) en Catalogne grâce à Dembélé, Vitinha et surtout Mbappé, auteur d’un doublé, et retrouve les demi-finales de Ligue des champions pour la première fois depuis 2021.
Et comme tout est magique, la finale semble plus que jamais possible, tant son futur adversaire, Dortmund, semble à la portée du PSG, qui a battu le club allemand lors de la phase de groupe (2-0 en septembre, 1-1 en décembre en Allemagne).
C’était un soir pour rêver: cette victoire au terme d’un scénario fou et d’un match électrique va effacer tous les cauchemars et gommer toutes les plaies infligées par le Barça au PSG.
Dans nos veines 💉🩸
Direction les demi-finales ! 👀❤️💙 pic.twitter.com/LvFEjqfHgB
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Il fallait changer l’histoire
Il fallait changer l’histoire, et les Parisiens, qui restent en course pour un triplé inédit Ligue des champions, Coupe et championnat de France, l’ont fait. Jusque-là, aucune équipe française ne s’était qualifiée pour le tour suivant en C1 après avoir perdu le match aller à domicile.
Entraîneur du Barça lors de la « remontada » de 2017, quand le PSG avait été balayé 6-1 en huitième de finale retour après l’avoir emporté 4-0 à l’aller, Luis Enrique, désormais à la tête du club parisien, a finalement réussi à renverser la situation. A deux reprises.
Tout a changé avec l’expulsion du défenseur barcelonais Ronald Araujo (29e), exclu pour avoir accroché juste devant la surface Bradley Barcola lancé à pleine vitesse sur le côté gauche.
« Nous sommes en colère, c’est le carton rouge qui décide du match », a pesté Xavi, l’entraîneur catalan, fustigeant un « arbitre très mauvais ».
⏱️ 90+6′ – C’est terminé à Barcelone ! 🔥
Nous sommes en 𝐃𝐄𝐌𝐈-𝐅𝐈𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒 !!! ❤️💙#FCBPSG 1️⃣-4️⃣ | #UCL pic.twitter.com/r0BYBfR2UY
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Car jusque-là, le PSG était mené (1-0) après l’ouverture du score de Raphinha – son 3e but après son doublé au match aller – parfaitement servi par la pépite Lamine Yamal (12e) qui s’est joué du Parisien Nuno Mendes.
Tout le monde y a cru
Les chances d’une qualification parisiennes dans le dernier carré étaient alors bien minces, surtout que Lewandowski a été tout proche de doubler la mise (20e).
Au pied du mur, les hommes de Luis Enrique ont maintenu le pressing haut et ont continué les assauts, dont celui de Barcola qui a provoqué l’expulsion barcelonaise. « La clé du match ? Je pense que ça a été de mettre l’intensité qu’on n’a pas mis à l’aller. Dans la tête on était mieux, donc on avait tout pour gagner », a analysé en zone mixte le jeune attaquant parisien, titulaire mardi soir.
Les espaces ouverts, Lamine Yamal sorti pour faire rentrer un défenseur, Inigo Martinez, les Parisiens ont fait souffrir les hommes de Xavi, expulsé tout comme son adjoint pour ses propos et gestes virulents sur sa ligne de touche.
Comment expliquer cette sensation de déjà-vu ? 🤔 pic.twitter.com/oLbVYq1Zku
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Et c’est arrivé une nouvelle fois du côté de Bradley Barcola, de retour de blessure, qui a centré au second poteau pour Ousmane Dembélé.
Sifflé à chaque prise de balles par le stade olympique Lluís-Companys, l’ancien Barcelonais a égalisé d’une reprise puissante du droit (1-1, 40e).
« Tout le monde y a cru. Même si à l’aller nous avons perdu 3-2 on n’a pas baissé les bras. On savait qu’on allait marquer des buts ici à Barcelone, et voilà, c’est un grand travail de toute l’équipe », a apprécié Dembélé devant la caméra de Canal+.
Trop discret et pas assez efficace lors du match aller, Kylian Mbappé, pressenti au Real Madrid la saison prochaine, était très attendu.
On est prêts pour aller en finale
Soutenu cette semaine par Luis Enrique, le n°7, qui ne s’était pas trop montré jusque là, a fait preuve de sang froid en tirant le pénalty (3-1, 61e) provoqué par Ousmane Dembélé, le but qui a permis la qualification directe sans passer par les prolongations.
Et puis il a délivré tous les siens en fin de match, célébrant son doublé en dessous des 3 000 ultras parisiens autour de tous ses coéquipiers.
« On est prêts pour aller en finale », a-t-il prévenu en zone mixte, redisant son « rêve de gagner la Ligue des champions avec Paris ».
Le PSG et Mbappé ont pris le large (4-1, 89e) après un cafouillage dans la surface barcelonaise et malgré une double parade de Ter Stegen. Mais l’attaquant français a profité d’une remise de Jules Koundé dans ses pieds pour tromper le gardien barcelonais.
« Il a été le leader, il a donné l’exemple et quand Kylian Mbappé réussit à transmettre cela, nous sommes meilleurs », a salué Luis Enrique en conférence de presse.
Battu tactiquement par son ancien coéquipier Xavi lors de la première manche, le coach espagnol du PSG, qui avait décidé d’aligner son attaque habituelle avec Barcola, Dembélé et Mbappé, a réussi cette fois à parfaitement gérer Robert Lewandowski et son travail de fixation.
La profondeur a également été mieux gérée par la défense de Lucas Hernandez et Marquinhos, de nouveau dans l’axe et qui a sauvé les siens à plusieurs reprises (73e, 88e), ne manquant pas de célébrer ses interventions de poings rageurs.
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