Les féminines du Paris Saint-Germain se sont qualifiées mercredi pour la phase de poules de la Ligue des champions en éliminant Manchester United 3 buts à 1 (1-1 à l’aller), et rejoignent le Paris FC qui a créé l’exploit un peu plus tôt en éliminant Wolfsburg, finaliste l’année dernière.
Avec l’Olympique lyonnais, il y aura donc pour la première fois trois équipes françaises en phase de la poules de la C1 féminine.
Bousculées la semaine dernière dans le Nord de l’Angleterre (1-1) à cause notamment de la Française Melvine Malard, les Parisiennes ont eu aussi quelques difficultés mercredi contre les actuelles sixièmes de Women’s Super League, mais n’ont pas flanché mentalement. Grâce notamment au duo Lieke Martens – Tabitha Chawinga.
La veille, l’entraîneur parisien Jocelyn Prêcheur avait insisté sur l’aspect « mental » notamment pour concrétiser les actions, gâchées par le peu de buts inscrits. Et cela a été le cas mercredi soir contre les Anglaises, novices en Ligue des championnes.
10.000 spectateurs du Parc des Princes
Devant les 10.000 spectateurs du Parc des Princes, dont 400 Ultras bruyants, les Parisiennes, qui ont eu le contrôle du jeu la plupart du match, ont ouvert le score grâce à la vitesse de la nouvelle attaquante malawite.
Lancée dans la profondeur sur le côté gauche, Chawinga a fait la différence mais a buté sur Mary Earps, la gardienne finaliste du Mondial avec l’Angleterre. Seule dans la surface, la Néerlandaise Lieke Martens a bien suivi et a conclu facilement (17e).
C’est le même duo qui a été à la conclusion du second but parisien: à l’image du premier, Chawinga a fait parler sa vitesse, puis a centré à ras de terre vers Martens, qui a de nouveau trompé Earps (48e).
Mais comme la semaine dernière, les Mancuniennes étaient revenues au score juste avant, au retour des vestiaires (47e, 1-1), grâce à la Norvégienne Lisa Naalsund.
Les Parisiennes n’ont pas laissé le doute s’installer et ont eu une réaction immédiate (48e, 2-1), avant de respirer un peu plus sur une inspiration de Sandy Baltimore (57e, 3-1).
En grande forme en ce début de saison, l’internationale française a réussi à lober la gardienne anglaise, dans un angle fermé, soulageant ses coéquipières.
Le PSG rejoint l’Olympique lyonnais en phase de poules de la Ligue des champions
Car quelques minutes avant, la gardienne parisienne Katarzyna Kiedrzynek avait sauvé une nouvelle égalisation au prix d’une détente parfaite (51e), puis une seconde fois (69e, 90+1).
Puis, la gardienne s’en est est ensuite bien sortie car l’arbitre a refusé un but de Manchester à cause d’une faute sur elle (71e) et a été aidée par son poteau en toute fin de match (90+4).
Arrivé il y a trois semaines à la tête du PSG, Jocelyn Prêcheur a dû apprécier le mental de ses joueuses, qui ont tenu contre le pressing des Anglaises dans le dernier quart d’heure.
« C’est un match capital et déterminant pour la fin de la saison », avait prévenu mardi le coach, qui jouait déjà gros mercredi.
Après avoir perdu certainement pour plusieurs mois la milieu titulaire Oriane Jean-François la semaine dernière, il a dû s’inquiéter en voyant la défenseuse internationale Elisa De Almeida souffrir de sa jambe gauche, avant la mi-temps. Mais la Parisienne a finalement terminé le match.
Après l’exploit du Paris FC, le PSG rejoint l’Olympique lyonnais en phase de poules de la Ligue des champions. Une bonne nouvelle pour le football féminin français et Hervé Renard, le sélectionneur de l’équipe de France, qui annonce une nouvelle liste jeudi pour les deux prochains match contre la Norvège en Ligue des nations.
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