Après avoir cru obtenir l’égalisation à 3-3 contre Villarreal et la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa, le but refusé par la VAR est un « ascenseur émotionnel » qui prive Rennes d’un « déclic », a déploré jeudi l’entraîneur Julien Stephan.
Dominé par des Espagnols plus expérimentés, Rennes a cru arracher le billet pour les huitièmes quand Lorenz Assignon a marqué à la septième minute du temps additionnel.
Mais la VAR a rappelé à l’arbitre, qui avait validé le but, qu’au départ de l’action, Enzo Le Fée avait récupéré un ballon sur un coup-franc direct qu’il avait lui-même tiré et qui avait heurté la transversale, ce qui est interdit par le règlement.
« Moi aussi je appris (cette règle) à ce moment-là pour être très honnête », a admis Stephan après le match.
« Je la connaissais sur penalty mais je ne pensais pas que sur coup-franc ça puisse exister », a-t-il poursuivi.
Peu de temps après l’annulation du but, l’arbitre a sifflé la fin du match.
C’est un ascenseur émotionnel à ce moment-là
« C’est un ascenseur émotionnel à ce moment-là, parce qu’on se dit enfin un déclic !, enfin quelque chose qui vient tourner, qui vient récompenser la générosité, les efforts, le don de soi de tous les joueurs », a encore regretté le coach.
La deuxième place, qui envoie Rennes en barrage, en février, contre un des troisièmes de la phase de poule de la Ligue des champions, reste satisfaisante, a modéré Stephan.
? Au terme d’une fin de match ubuesque, les Rouge et Noir s’inclinent face à Villarreal et terminent à la deuxième place de la poule.#SRFCVCF 2-3 pic.twitter.com/Ymdozl7dAc
— Stade Rennais F.C. (@staderennais) December 14, 2023
« Quand tu as le vainqueur de l’Europa League (de 2021) dans ton groupe, tu ne peux pas parler d’échec », a-t-il argumenté.
« Il y a eu deux matches contre eux, très, très serrés, a-t-il dit. Il y a eu un pénalty à la 90e, là-bas (défaite 0-1), qui aurait pu permettre de revenir à 1-1. Il y a aujourd’hui, à la 98e, cette action qui aurait pu nous permettre d’égaliser. Ça se joue à rien du tout ».
Mais cela s’est joué surtout sur la fragilité défensive persistante des Bretons.
« Il faut qu’on apprenne plus vite, très, très vite (…), surtout sur ces matches contre des adversaires expérimentés et qui ne demandent pas grand-chose pour sanctionner », a détaillé Stephan.
« Il y a beaucoup de bonne volonté, beaucoup d’énergie, il y a, j’ai trouvé, du progrès dans certains secteurs de jeu, mais on concède encore trois buts aujourd’hui », a-t-il aussi souligné.
« Le déclic, il faudra aller le chercher en maintenant cet état d’esprit mais en réduisant les possibilités pour les adversaires », a-t-il conclu.
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