Alors qu’il était en déplacement à Versailles, ce samedi 24 septembre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a été interpellé par des militants du Collectif Ibiza. Ces derniers, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, n’étaient pas des soutiens du ministre.
Le ministre de l’Intérieur a peut-être cru, l’espace d’un court instant, que ces jeunes étaient venus le soutenir ce samedi 24 septembre à Versailles. Mais il s’agissait en réalité du collectif Ibiza. Les faux-supporters scandaient le prénom du ministre, l’applaudissaient. Ils l’ont accosté sur le ton de l’ironie, par rapport à la condition des femmes.
« L’impunité en marche »
L’un des militants s’est approché de lui pour prendre une photo. Mais une fois face à l’objectif, le jeune homme a déboutonné sa chemise, laissant ainsi apparaître son tee-shirt sur lequel était écrit « Ça va bien se passer. DARMANIN. L’impunité en marche. »
Tous les militants du collectif arboraient le même tee-shirt, faisant notamment référence à son intervention houleuse en février dernier sur BFMTV, dans l’émission d’Apolline de Malherbe. La journaliste le questionnait alors à propos des chiffres relatifs aux violences. « L’impunité en marche » également mentionné sur les tee-shirts, se rapporte au viol dont le ministre était accusé depuis 2017. L’affaire a été classée cet été, une juge d’instruction ayant en effet ordonné un non-lieu en faveur du ministre de l’Intérieur.
« Vous savez très bien que je vais vous attaquer en justice »
Ce samedi, un autre militant a abordé le ministre en lui déclarant : « Je voulais vraiment vous remercier pour votre action sur les violences faites aux femmes. Moi je fais comme vous, une p*** contre un service. C’est vraiment super ! » Ces propos ont aussitôt fait réagir Gérald Darmanin, qui a lancé : « C’est diffamant. En plus c’est enregistré. Vous savez très bien que je vais vous attaquer en justice. Je vous attaquerai en justice, Monsieur. » En avril dernier, un homme avait traité Gérald Darmanin de « sale violeur ». Ce dernier avait alors saisi la justice et l’homme avait été condamné pour outrage à 1500 euros d’amende.
Le collectif Ibiza n’en est pas à sa première intervention, son objectif étant de « mettre la lumière sur les sujets qui comptent », ainsi qu’il le souligne sur Twitter. En février 2022, il s’était fait connaître en raillant Jean-Michel Blanquer. Alors ministre de l’Éducation, ce dernier avait en effet subi les moqueries de ces militants lorsqu’il avait révélé, depuis son lieu de vacances à Ibiza, la dernière version du protocole sanitaire.
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