Poule pour tous a organisé une vente de poules pondeuses à Caen ce samedi 26 septembre afin de les sauver de l’abattoir. Opération réussie : plus de 800 d’entre elles ont trouvé un nouveau foyer chez des particuliers, sans pression productiviste.
« Les élevages professionnels bio ou non sont obligés de se séparer des poules au bout de 18 mois alors qu’elles peuvent pondre pendant 3 et 4 ans. Donc nous travaillons avec eux pour récupérer les poules », indique à Actu.fr Thomas Dano, le Nantais qui a créé Poule pour tous il y a trois ans.
Les poules vendues à Caen à 7 euros l’unité ou 35 euros pour six gallinacées étaient issues d’élevages bios de plein air. Le rendez-vous avait été donné sur le Drive de la Fourmillière où il y avait une bonne file d’attente.
« Elles étaient toutes réservées avant la vente de ce matin. Après, il y a toujours des désistements, mais entre les curieux passés par hasard et la liste d’attente, on trouve toujours des solutions », explique le fondateur de Poule pour tous à France 3.
L’association Poule pour tous a récemment changé de statut, devenant une entreprise, mais gardant toujours le même but et avec le même succès.
« Avant, les éleveurs n’avaient qu’une solution : l’abattage. Maintenant, ils en ont deux. Et nous sommes heureux qu’ils nous privilégient de plus en plus. Entre l’éleveur, les poules, les clients et nous, il y a quatre parties gagnantes », assure Thomas Dano.
Du côté du consommateur, l’engouement est bien là, comme en témoigne le jeune Marius, venu acheter une poule en compagnie de sa maman et de sa sœur : « On vient pour les sauver ! », s’exclame-t-il auprès de nos collègues du Parisien.
Les avantages d’avoir des poules chez soi va bien au-delà de celui d’avoir des œufs frais. « Elles nettoient le terrain. Elles débroussaillent tout ! Elles protègent le verger en mangeant les limaces », reconnaissent de leur côté William et Marjolaine.
Thomas Dano assure que les éleveurs ne se séparent pas de leurs poules de gaieté de cœur, malgré les idées préconçues. « Elles sont un peu moins productives à 18 mois, mais ce n’est pas la raison principale qui les poussent à s’en séparer. Ils y sont obligés pour des raisons d’hygiène. Les bâtiments doivent être intégralement nettoyés des déjections pour éviter notamment les maladies, et les éleveurs ne peuvent pas dire à leurs voisins : ‘vous pouvez me les garder le temps que je nettoie ça ?’ La solution, c’était l’abattage. Maintenant, ils nous ont nous. »
Pour ceux qui seraient intéressés à acheter des poules pondeuses par l’intermédiaire de Poule pour tous, sachez qu’ils organisent des ventes un peu partout en France. Le 21 septembre, l’entreprise annonçait 52 ventes dans les semaines et les mois à venir.
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