Jeudi dernier, un migrant afghan a été condamné à de la prison ferme car il avait exhibé son sexe devant une pouponnière à Caen.
Le 12 octobre, un migrant afghan de 29 ans s’est exhibé devant une pouponnière de la rue d’Auge, à Caen, rapporte le site d’information actu.fr.
Couché les bras en croix sur le capot d’une voiture, le jeune homme a baissé son pantalon, dévoilant ses parties intimes aux passants.
L’un d’entre eux a donné l’alerte et l’individu a rapidement été interpellé par les forces de l’ordre.
Placé en garde à vue, le prévenu a ensuite adopté la même position.
« Je manifestais pour ma liberté sexuelle. Il n’y avait ni érection, ni masturbation », a-t-il déclaré aux policiers qui l’interrogeaient sur son comportement devant la pouponnière de la rue d’Auge.
Déféré devant la justice, il a de nouveau cherché à justifier son geste :
« Ce n’était pas de la provocation, je continuais juste ma demande. Je veux avoir des rapports libres avec des hommes et avec des femmes. Ça fait trois ans que je suis en France sans aucune relation sexuelle, mon corps en a besoin. »
Précisant ne pas avoir été au courant qu’il se trouvait devant une pouponnière, le prévenu a ensuite expliqué qu’en France, chacun était libre de se promener en slip.
« Seulement à la plage et à la piscine. Il vous manque quelques renseignements sur les démocraties occidentales », l’a immédiatement repris le président du tribunal.
L’expert psychiatre mandaté par la justice a estimé que, ajoutés à sa grande frustration sexuelle, les nombreux viols qu’aurait subis le jeune homme pendant son enfance en Afghanistan le rendaient particulièrement dangereux pour les mineurs.
Mais pour l’avocat du prévenu, son comportement tiendrait surtout à la solitude qui pèse sur son client :
« C’est une personne éduquée, qui parle l’allemand et l’anglais et qui apprend notre langue. Il a une formation en informatique. C’est quelqu’un d’extrêmement esseulé. C’est de misère sexuelle dont il nous parle. »
Reconnu coupable par le tribunal, qui a toutefois retenu une altération de son discernement liée aux viols qu’il aurait subis dans son pays, le prévenu a été condamné à 6 mois de prison – dont 3 ferme – le jeudi 6 décembre.
Placé sous mandat de dépôt depuis la fin de sa garde à vue, il a été maintenu en détention.
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