Alors que la population est confinée et que certains peuvent travailler de chez eux, plusieurs secteurs sont plus exposés que les autres au virus de Wuhan.
Le personnel de santé, les pompiers, les policiers sont toujours au front, cela fait partie de leur métier. Mais à l’heure de la crise actuelle, se rajoutent à eux, ceux et celles qui nous accueillent pendant que nous nous déplaçons pour « effectuer des achats de première nécessité ».
Certains et certaines ont déjà fait valoir leur droit de retrait. C’est le cas de Pauline caissière dans un hyper marché à Nice « J’allais au travail la boule au ventre », témoigne-t-elle pour BFMTV.com. Pauline qui a un bébé de 18 mois a décidé de ne plus prendre le risque de contaminer son conjoint et son enfant et de faire valoir son droit de retrait dès le lendemain du confinement.
Ce soir, dans ma petite rue bruxelloise/forestoise, on a fait du bruit pour les personnels #soignants, les #pompiers, les #éboueurs, les #caissières, les #livreurs, les #policiers, les #facteurs qui font tourner le pays. #RestezChezVousBordel pic.twitter.com/SpWhmEv13o
— Florence Louis (@florencelouis51) March 20, 2020
Tout salarié dispose d’un droit d’alerte et de retrait. Comme le précise le site Service public, « lorsque la situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, le salarié peut quitter son poste de travail ou refuser de s’y installer sans l’accord de l’employeur ».
« L’ambiance est tendue, certaines collègues se sont mises en arrêt maladie », raconte Valérie de Marseille qui préfère rester anonyme. « Nous ne sommes plus que trois en caisse », continue-t-elle.
Clapping J4 ! De plus en plus de monde aux fenêtres, des chants, des cris …la vie !!!#clapping #ConfinementJour4 #soignants #caissieres et vous tous qui êtes là pour nous ??? pic.twitter.com/OS5JRjBvkf
— Kill_Bill (@V_KILLBILL) March 20, 2020
Pour cette raison, certains considèrent même ceux et celles qui continuent à remplir leur mission derrière leur caisse comme de véritables héros.
A Bruxelles les résidents de certaines rues ont décidé de mettre à l’honneur les caissières avec tous les autres métiers à risque. Dans la capitale française on entend aussi les chants et les applaudissement depuis quelques jours.
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