Dans la nuit du 1er au 2 juin à Calais dans le Pas-de-Calais, les forces de l’ordre ont été prises pour cible par plusieurs centaines de migrants. Ces derniers étaient munis de bâtons et de barres de fer. Sept policiers ont été blessés.
Appelés dans la nuit, une compagnie de CRS a été agressée par une cinquantaine d’individus qui tentaient de s’introduire dans la zone du port de Calais « avec des haches et des clubs de golf », précise le parquet.
Au fil des heures, les migrants devenus plus nombreux, de violents affrontements se sont poursuivis avec les forces de l’ordre. Vers 6 h 30, ils étaient près de 300 migrants munis de barres de fer et de bâtons. Les policiers ont utilisé des moyens lacrymogènes pour disperser leurs agresseurs.
« Prêts à en découdre »
Cette situation est « inacceptable. On est écœuré, indigné. Le problème migratoire évolue avec les beaux jours et on fait face à des migrants violents, qui n’hésitent plus à venir armés pour blesser les collègues gravement », s’insurge Manuel Vanoeteghem délégué du syndicat Alliance Police National à La Voix du Nord. Pour lui, les migrants étaient « prêts à en découdre », armés de « barres de fer », jetant pavés, boîtes de conserves pleines et vides sur les forces de l’ordre, indique-t-il.
14 jours d’ITT
Sept blessés sont à déplorer du côté des forces de l’ordre. Ils ont été transportés à l’hôpital. « On a eu 32 collègues contusionnés, sept ont dû aller à l’hôpital pour réaliser des examens complémentaires. Au moins un s’est vu prescrire 14 jours d’ITT », déclare Manuel Vanoeteghem à France Bleu. Des véhicules de police ont également été dégradés.
Un ressortissant érythréen âgé de 22 ans a été interpellé puis placé en garde à vue.
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