Une quinzaine de poules, blessées mais encore vivantes, ont été jetées dans la rivière d’un petit village du Calvados. Par la suite, les riverains ont retrouvé une panse de vache en plein pourrissement dans le cours d’eau.
Les faits remontent à environ deux mois. Pendant le confinement, un père et sa fille, domiciliés à Danvou-la-Ferrière, un village de moins de 200 habitants situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Caen, ont été témoins d’une scène particulièrement éprouvante.
« Depuis le pont, des poules vivantes ont été jetées dans la cascade, en contrebas. Elles étaient quinze et toutes âgées de seulement quelques semaines. Elles avaient les pattes cassées, les plumes arrachées et on pouvait les entendre hurler de douleur », explique la jeune femme dans les colonnes de Ouest-France.
« Une seule a survécu plusieurs jours. Je descendais pour essayer de la nourrir, mais elle a fini par mourir », ajoute-t-elle.
Deux hommes auraient été aperçus un soir alors qu’ils se débarrassaient des gallinacés depuis le pont qui enjambe le cours d’eau.
Plus récemment, c’est une panse de vache qui a été découverte en état de décomposition dans la rivière. Elle a fini par être retirée du cours d’eau il y a une semaine par les agents communaux des Monts-d’Aunay, commune nouvelle dont dépend le village de Danvou-la-Ferrière.
« Jeter des poules vivantes, les pattes cassées, dans une rivière relève de la torture animale »
La gendarmerie d’Aunay-sur-Odon a également été alertée. En plus des souffrances infligées aux animaux, les riverains s’inquiètent que le cours d’eau – fréquenté par les pêcheurs et les éleveurs qui y font boire leurs bêtes – puisse être pollué par les carcasses.
Le père et sa fille, qui résident à côté de la rivière, envisagent d’ailleurs de déposer plainte pour atteinte à l’environnement.
Fraîchement élue à la tête de la municipalité de Danvou-la-Ferrière, Christine Salmon a hérité du dossier.
« Nous avons, visiblement, affaire à des gens mal intentionnés. Leur comportement est carrément immonde et totalement irrespectueux de l’environnement. Jeter des poules vivantes, les pattes cassées, dans une rivière relève de la torture animale », souligne l’édile.
Mme Salmon compte désormais se rapprocher de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) afin que l’eau de la rivière puisse éventuellement faire l’objet d’analyses.
Joint par la rédaction de Ouest-France, Yann Pouvreau, inspecteur de l’environnement au service départemental du Calvados, estime que ces incidents sporadiques ne devraient toutefois pas nuire à la qualité de l’eau.
« Les fautifs, on ne les retrouve jamais. L’essentiel, dans ce genre de cas, est de faire enlever les carcasses, le plus rapidement possible », conclut M. Pouvreau.
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