Le 18 janvier, des peines de six et huit ans de prison ferme ont été requises au tribunal correctionnel de Versailles à l’encontre de trois hommes soupçonnés d’avoir participé au cambriolage de la famille du joueur brésilien du PSG Marquinhos, en mars 2021 dans les Yvelines.
Seuls deux des trois prévenus étaient présents à l’audience et comparaissaient libres sous contrôle judiciaire. À leur encontre, six ans de prison ont été requis, assortis d’un mandat de dépôt. Le troisième, détenu dans le cadre d’une autre affaire et à l’encontre duquel huit ans de prison ont été requis, a refusé d’assister à l’audience.
Depuis leur arrestation, tous nient les faits qui leur sont reprochés. « Je n’ai rien à voir avec ça, du début à la fin », a martelé Samba G. âgé de30 ans, soupçonné d’avoir fourni le véhicule qui a permis d’aller sur les lieux et jugé pour détention d’arme et association de malfaiteurs.
« Je n’ai rien à voir avec ça, je ne connais pas Marquinhos, je ne regarde même pas le foot », a de son côté assuré François S., 30 ans, jugé pour vol avec violence, séquestration et association de malfaiteurs. Amir E., 24 ans, est jugé pour les mêmes chefs.
Le père du joueur violenté
Le 14 mars 2021, alors que le Paris Saint-Germain affrontait Nantes au Parc des Princes en Ligue 1, le domicile yvelinois de la famille de Marquinhos, capitaine du PSG, avait été cambriolé. Son père, qui s’y trouvait en présence de ses deux filles, avait subi des violences. Argent liquide et sacs de luxe avaient été dérobés.
Lors de l’audience, la procureure a évoqué une « expédition particulièrement bien organisée sur le plan collectif » et un « projet mûri ».
Dans la même affaire, un jeune homme âgé de 17 ans à l’époque des faits avait été condamné par le tribunal pour enfants en septembre dernier à deux ans d’emprisonnement, dont douze mois assortis d’un sursis probatoire, pour vol avec violence ayant entraîné une ITT (interruption totale de travail) n’excédant pas huit jours et vol aggravé. Le parquet de Versailles a fait appel de cette décision.
Le mineur, qui n’est plus détenu car la peine couvrait la détention provisoire, a été relaxé par le tribunal pour le chef d’association de malfaiteurs.
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