Dans le cadre d’une activité économique, le transport routier d’animaux est interdit en France entre 13H00 à 18H00 « durant les épisodes caniculaires », selon un arrêté du ministre de l’Agriculture publié ce mardi au Journal officiel.
Certaines dérogations sont toutefois possibles, selon le texte.
« Dans les départements placés en vigilance orange ou en vigilance rouge par Météo-France en raison d’un risque de canicule pour le lendemain, le transport routier d’animaux vertébrés terrestres vivants, réalisé entièrement sur le territoire national, dans le cadre d’une activité économique, avec un point de départ et un point d’arrivée en France, est interdit ledit jour de 13 heures à 18 heures », a détaillé cet arrêté.
« L’organisation des transports doit être basée sur la dernière carte publiée la veille du transport », a ajouté le texte qui entre en vigueur ce mardi.
Le transport d’animaux est toutefois autorisé si le véhicule est « équipé de systèmes de climatisation ou d’un double dispositif de ventilation et brumisation permettant de réguler les températures des animaux » et « si le transport concerne trois animaux ou moins ou lorsque les transports sont rendus nécessaires pour des raisons vétérinaire ou de protection animale ».
Sont également exclus de l’interdiction les cas où les animaux sont transportés « à destination ou en provenance de cabinets ou de cliniques vétérinaires réalisé sur avis d’un vétérinaire » ou « vers un autre lieu de détention ou un abattoir autorisé par le préfet pour des raisons de protection animale », selon l’arrêté.
Météo-France a placé lundi après-midi 38 départements supplémentaires en vigilance orange canicule, portant le total à 59 pour cette nouvelle vague de chaleur.
Cette vigilance orange concerne globalement une grande moitié sud du pays (à l’exception de la côte méditerranéenne) ainsi que le Centre, jusqu’à l’Ile-de-France et la Bourgogne-Franche-Comté.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.