Quelques communes ont annoncé la fermeture de leurs écoles jeudi et vendredi, pic attendu de la vague de chaleur en France, mais la plupart préfèrent demander aux parents de garder les enfants « s’ils le peuvent », tout en assurant l’accueil des élèves.
Les écoles de la capitale seront ouvertes en cette fin de semaine, selon le rectorat de Paris. En région parisienne, quelques communes ont annoncé la fermeture des maternelles et élémentaires : une dizaine de villes dans la Seine-et-Marne (dont Melun), six dans le Val-de-Marne, sept dans le Val-d’Oise tandis que 51 établissements seront fermés en Essonne.
A Lyon, le rectorat évoque « une vigilance très importante », avec du cas par cas selon les bâtiments de chaque établissement scolaire et la disponibilité de salles fraîches. « Les familles qui ont la possibilité de garder les enfants chez eux dans une ambiance fraîche sont incitées à le faire », ajoute le rectorat, qui précise que l’accueil sera assuré un peu partout.
En Isère, la ville de Gières (6.600 habitants) a pris un arrêté pour fermer ses écoles maternelles et élémentaires jeudi et vendredi, en raison de la chaleur et de la pollution annoncées sur le bassin grenoblois. On y attend des températures de 40 degrés.
Dans l’Est de la France, une des régions les plus touchées par la hausse des températures, plusieurs villes (Dettwiller et Saverne dans le Bas-Rhin, Sarreguemines en Moselle, etc.) ont elles aussi décidé de fermer leurs écoles. Un accueil sera assuré pour les enfants dont les parents ne peuvent les garder.
Une dizaine d’écoles ont fermé dans le Var pour cause de canicule, en particulier à Cuers où le maire a pris la décision de fermer deux maternelles et six primaires.
Dans une lettre au ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, les principaux syndicats des enseignants du premier degré (Snuipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-Cfdt, CGT-Educ’Action, Sud-Education) et la fédération des parents d’élèves FCPE qualifient la situation d’« inquiétante ».
Ils demandent au ministre de « diffuser rapidement des consignes rappelant la possibilité de procéder partout où cela s’avère nécessaire à la fermeture des écoles, notamment là où les équipes enseignantes l’estiment indispensable ». Et c’est aux municipalités d’organiser des accueils pour les enfants qui ne peuvent être pris en charge par leurs familles, ajoutent-ils.
A plus long terme, les organisations réclament une réflexion sur le bâti scolaire, au regard des évolutions climatiques.
La décision de fermer une école revient conjointement au directeur de l’école et au maire, en informant l’inspecteur académique et le préfet.
Avec AFP
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