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Cannes : en situation irrégulière, ils pénètrent par effraction dans la luxueuse villa d’une princesse saoudienne

juin 27, 2020 1:26, Last Updated: juin 27, 2020 1:26
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Cinq clandestins algériens récemment arrivés en France étaient jugés pour s’être introduits dans une dépendance d’une propriété cannoise appartenant à une princesse saoudienne.

Les faits concernent cinq Algériens arrivés clandestinement en France via l’Espagne par l’intermédiaire d’un passeur à qui ils avaient versé 500 euros chacun.

Le samedi 20 juin, Hamza, Abdelkader, Houssam, Ismaël et Fares se sont introduits dans une dépendance d’une propriété cannoise appartenant à une princesse saoudienne en fracturant un volet en bois.

Ils avaient ensuite passé deux jours dans cet espace de 20 m2, consommant diverses victuailles et buvant « tout leur soûl », rapporte Nice-Matin.

C’est le gardien des lieux qui a fini par découvrir les cinq hôtes indésirables pendant sa ronde hebdomadaire. Il a aussitôt prévenu la police.

Les mis en cause ont été jugés par le tribunal correctionnel de Grasse (Alpes-Maritimes) pour « dégradation et violation de domicile » dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.

Interrogés par le président du tribunal, les prévenus, assistés d’un interprète, ont expliqué « que la maison semblait abandonnée ».

« On cherchait un endroit pour passer la nuit. Alors, on a escaladé le portail », ont-ils ajouté.

« Il y avait là un canapé, un aspirateur, trois écrans TV Plasma, un frigo, des matelas… un tas d’objets accumulés de façon désordonnée », poursuivent les accusés.

Trois mois de prison avec sursis 

Admettant la violation de domicile qui leur était reprochée, ces derniers ont néanmoins contesté avoir « mis le désordre dans la petite pièce, où c’était déjà le bazar ».

En situation irrégulière sur le territoire français, certains comptent faire une demande d’asile quand d’autres promettent de quitter rapidement l’Hexagone.

Dans ses réquisitions, le procureur de la République a demandé au tribunal de condamner les suspects à une peine de trois mois de prison avec maintien détention.

« On n’est pas dans le cas d’un squat », a pour sa part affirmé leur avocat.

« Ils découvrent un endroit avec un jardin négligé, un arbre abattu qui trône au beau milieu, deux tapis souillés par la végétation sauvage, ils ont pu penser que le logement n’était plus habité ! Ils n’avaient pas l’intention de voler. Il s’agissait plus d’un débarras que d’une dépendance », a-t-il ajouté.

Si le tribunal de Grasse a reconnu les cinq mis en cause coupables des faits de violation de domicile, il les a toutefois relaxés du chef de dégradation, les condamnant à une peine de trois mois de prison avec sursis. Ils ont ainsi pu ressortir libre du palais de justice.

 

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