En Corrèze, le centre des appels d’urgence a reçu un appel indiquant qu’un accident de la route venait de se produire vers Donzenac, impliquant une mère et son fils de 6 ans ainsi qu’un motard. Mais sur place, les secours n’ont rien trouvé, et pour cause : c’était une blague faite par deux jeunes filles.
L’histoire, publiée ce vendredi 18 septembre par la gendarmerie de Corrèze sur Facebook, a eu lieu vendredi 21 août, en début de soirée : « Le centre des appels d’urgence du 15 reçoit un appel indiquant qu’un accident de la circulation vient de se produire à hauteur de la commune de DONZENAC. Cet accident impliquerait une mère et son fils âgé de 6 ans. La mère serait décédée sous une moto. Immédiatement, le centre des appels déclenche l’envoi de nombreux moyens de secours et de recherche composés d’ambulance, équipe cynophile… »
La gendarmerie précise également : « En parallèle, l’hélicoptère gendarmerie du DAG EGLETONS est dépêché sur place en appui de plusieurs patrouilles d’unités du groupement de Gendarmerie de la Corrèze. » Cependant : « Aucun accident n’est localisé. »
Elles font une blague au téléphone, les gendarmes, un hélicoptère et une ambulance interviennent https://t.co/O6Kqw6i62n
— Ouest-France (@OuestFrance) September 19, 2020
Rapidement une enquête est ouverte pour identifier les auteurs de cet appel, amenant à un canular et à deux adolescentes « âgées de 12 et 14 ans », rapporte Ouest-France. Elles et leurs parents « se sont vu notifier une convocation devant le délégué du procureur de la République en vue d’un classement sous condition d’indemnisation du préjudice des victimes, à savoir le coût des moyens de recherche dépêchés sur les lieux », explique la gendarmerie.
Dans son message, la gendarmerie précise également que l’article 322-14 du Code pénal « punit de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende la personne qui communique ou divulgue une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours. Le texte n’exige pas que l’intervention ait vraiment eu lieu : il suffit que l’appel soit -de nature à- provoquer cette intervention ». En effet, « déclencher l’envoi de moyens et occuper indûment une ligne d’appel d’urgence peut empêcher ces services de secours de mener à bien leur mission », conclut la gendarmerie.
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