TRADITIONS CHINOISES

Le caractère magnanime de Cao Cao et de son arrière-grand-père

janvier 9, 2017 6:47, Last Updated: janvier 9, 2017 6:47
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Cao Jie est un personnage obscur de l’histoire chinoise comparé à son illustre arrière-petit-fils, le dirigeant Cao Cao, mais dans son entourage il était bien connu pour sa gentillesse et sa générosité.

D’après Suite du Livre de Han, le voisin de Cao Jie perdit un cochon, et le voisin nota que l’un des cochons de Cao Jie ressemblait beaucoup à celui qu’il avait perdu. Il pensa alors que c’était son cochon disparu.

Cao Jie ne discuta pas avec le voisin et le laissa emporter le cochon.

Plus tard, le cochon perdu du voisin rentra chez lui. Se sentant très embarrassé, le voisin s’excusa auprès de Cao Jie et lui rendit le cochon.

Cao Jie accepta le cochon avec un sourire, sans dire un mot. Les habitants du village louèrent la générosité de Cao Jie et l’admirèrent davantage dans leur cœur.

L’arrière-petit-fils de Cao Jie, Cao Cao (155-220), un héros dans l’ère des Trois Royaumes, était encore plus large d’esprit et magnanime.

La Bataille de Guandu, célèbre bataille de l’histoire chinoise, a eu lieu en 200 av. J.-C. Bien que les troupes de Cao Cao fussent très inférieures en nombre, elles mirent en déroute l’armée de Yuan Shao. Yuan Shao et son fils abandonnèrent leur armée et s’échappèrent par la rivière.

Les soldats de Cao Cao mirent la main sur les fournitures, les documents, les trésors et autres biens de l’armée de Yuan Shao ainsi que ses soldats.

Les documents de Yuan Shao contenaient de nombreuses correspondances privées entre Yuan Shao et les légats de Cao Cao, incluant quelques-uns de ses généraux militaires.

Ceci mit en évidence leur déloyauté. Cao Cao aurait pu identifier et purger les renégats en lisant ces lettres. Cependant, il ne le fit pas.

Au lieu de cela, il ordonna à ses serviteurs de brûler toutes les lettres sans en lire aucune, faisant passer ses subordonnés d’un état de panique à un sentiment de gratitude.

Plutôt que prendre des mesures contre la trahison, Cao Cao examina la question du point de vue de ses subordonnés, en disant: « Quand Yuan était fort, même moi n’étais pas sûr de mon sort. Alors jugez ce qu’ont pu penser les autres ! »

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