Jeudi 30 septembre, le Premier ministre Jean Castex a annoncé « un bouclier tarifaire » avec le blocage du tarif réglementé du gaz jusqu’en avril et la limitation de la hausse de l’électricité.
À moins de sept mois de la présidentielle, Jean Castex a annoncé au JT de 20h de TF1, un blocage des tarifs réglementés pour toute la saison hivernale.
Face aux hausses constantes depuis des mois (57% depuis janvier), « il n’y aura plus d’augmentation du prix du gaz » après celle de 12,6% du vendredi 1er octobre, a assuré le Premier ministre, en fixant l’échéance à avril 2022, horizon à partir duquel « le prix du gaz devrait dégringoler ».
Puis, à compter du printemps, ce sera aux consommateurs de payer un peu plus cher le gaz que les cours du marché, qui auront normalement baissé d’ici là, parie le gouvernement, la saison du chauffage étant passée.
Concernant l’augmentation du prix de l’essence le Premier ministre a expliqué : « on n’est pas dans l’explosion », considérant que les tarifs revenaient en réalité « à des niveaux d’avant-crise ».
Chèque énergie revalorisé au printemps
Concernant les tarifs réglementés de l’électricité, qui devaient eux aussi connaître une nouvelle augmentation aux alentours de 12% en début d’année prochaine selon les prévisions du gouvernement, le Premier ministre a promis de limiter cette hausse à « 4% » en 2022, en baissant une taxe sur les électrons.
Et si ces mesures de modération ne suffisaient pas, le Premier ministre a assuré que le chèque énergie serait encore revalorisé, après un coup de pouce de 100 euros déjà consenti pour 5,8 millions de bénéficiaires en décembre.
Intervenant après une chute en 2020 liée à la récession provoquée par la pandémie du Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), le bond actuel des tarifs touche tous les pays européens et s’explique par la très forte reprise économique, combinée à des stocks bas de gaz, et des livraisons jugées insuffisantes de la part de la Norvège et de la Russie notamment.
Le régulateur de l’énergie a annoncé lundi une hausse de 12,6% TTC, effective vendredi, des tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie, dans le sillage de la hausse des cours sur le marché. Ils avaient déjà augmenté de 8,7% au 1er septembre, après plus de 5% en août et près de 10% en juillet.
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