« L’élan de générosité » pour financer les travaux de Notre-Dame de Paris « ne tarit pas », avec quelque 840 millions d’euros collectés, a annoncé mercredi le président de l’Etablissement public chargé de la reconstruction de la cathédrale française, partiellement détruite par un incendie en avril 2019.
La somme de 842,8 millions d’euros, réunie grâce à des donateurs français et étrangers, « permet d’envisager l’avenir avec confiance », s’est félicité le général Jean-Louis Georgelin, devant une commission du Sénat français qui l’interrogeait sur l’évolution du chantier et la « transparence » du financement.
Le géant français de l’énergie Total a contribué à hauteur de 100 millions d’euros, tout comme la fondation Bettencourt, structure de mécénat des héritiers du fondateur du groupe de cosmétiques L’Oréal, dont le montant des dons n’a pas été précisé.
Plusieurs corps de métiers et compagnons, parmi les plus renommés de France
Le général Georgelin n’a pas souhaité préciser comment cet argent serait réparti dans le financement des travaux de restauration auxquels vont désormais s’atteler plusieurs corps de métiers et compagnons, parmi les plus renommés de France. Cette précision « sera donnée lorsque les choses seront bien calées avec la maîtrise d’œuvre (…) La plupart des appels d’offres pour la restauration sont lancés et les premiers lauréats retenus », a-t-il ajouté.
Des dons supérieurs aux besoins pour Notre-Dame de Paris ? « Il est totalement prématuré de dire que nous aurions des surplus à gérer », dit @franckriester. Le ministre de la Culture a rappelé que l’ensemble des dons ira bien à la seule restauration de la cathédrale.#DirectAN pic.twitter.com/DdndeWNKfI
— LCP (@LCP) May 10, 2019
Le calendrier des travaux devrait être tenu pour une réouverture en 2024, a réaffirmé le général. En revanche, ceux concernant les abords de Notre-Dame de Paris, sont « du ressort de la mairie de Paris » et « ne commenceront probablement qu’en 2025 », ce qui suppose de repenser « l’accès provisoire à la cathédrale pour les touristes, notamment pendant les Jeux Olympiques », que Paris accueille dans trois ans.
Les émanations de plomb ont provoqué quelques retards et surcoûts
Intempéries, travaux non prévus, interruptions (limitées) dues à la crise du Covid et surtout nombreuses mesures et aménagements liés à la lutte contre les émanations de plomb ont provoqué quelques retards et surcoûts. Un bilan chiffré définitif sera annoncé d’ici à la fin de l’année.
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