Selon une étude publiée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention ou CDC), le 30 juillet, près de 400 enfants âgés de 12 à 17 ans ont souffert d’une inflammation cardiaque après avoir reçu le vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech.
Cette inflammation, également connue sous le nom de myocardite, est survenue principalement chez de jeunes garçons, selon l’étude. L’inflammation cardiaque n’a pas été identifiée comme un effet indésirable lors des essais de sécurité du vaccin.
Les CDC ont mené l’étude en examinant les rapports d’effets indésirables transmis au Système de notification des effets indésirables liés au vaccin (Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) entre le 14 décembre 2020 et le 16 juillet 2021 aux États-Unis.
Sur les 8,9 millions d’enfants ayant reçu le vaccin au 16 juillet, le VAERS a reçu un total de 9246 rapports d’effets indésirables, dont 90,7 % étaient des « effets indésirables sans gravité ». Les 397 rapports d’inflammation cardiaque représentaient 4,3 % du total.
Le comité consultatif des CDC a procédé à une évaluation des risques et des avantages sur la base des rapports d’effets indésirables et continue de recommander le vaccin Pfizer aux enfants âgés de 12 ans et plus.
Le COVID-19 est la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), communément appelé nouveau coronavirus.
Selon l’étude, quatorze enfants sont morts après avoir reçu le vaccin Pfizer. La cause du décès n’est toujours pas connue pour six des cas. Sur les huit autres enfants, deux sont morts d’une hémorragie intracrânienne, deux d’une embolie pulmonaire, deux se sont suicidés, un est mort d’une insuffisance cardiaque et un autre d’une maladie du sang rare.
Aucun des rapports de décès n’a été déterminé comme ayant été causé par une inflammation cardiaque.
« Les impressions concernant la cause des décès n’ont pas indiqué un modèle suggérant une relation de cause avec la vaccination ; cependant, la cause du décès de certains défunts est en attente d’informations supplémentaires », a écrit Anne Hause, l’auteure correspondante du CDC.
Mme Hause a noté que l’étude est soumise à plusieurs limitations, notamment le fait que « le VAERS est un système de surveillance passif et qu’il est sujet à une sous-déclaration et à des déclarations biaisées ». Bien que le système soit globalement passif, les médecins sont tenus de signaler tous les effets graves survenant après une vaccination. L’étude n’a pas non plus été conçue pour recenser tous les cas d’inflammation cardiaque et n’a compté que les rapports utilisant le terme « myocardite ».
La Food and Drug Administration (FDA) (Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a délivré une autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin Pfizer pour les enfants de 16 ans et plus le 11 décembre 2020. La FDA a étendu cette autorisation aux enfants de 12 ans et plus le 10 mai 2021.
Lorsque des rapports d’inflammation cardiaque ont commencé à arriver en juin, le comité consultatif des CDC a conclu que les risques d’inflammation élevée ne l’emportaient pas sur les avantages du vaccin et a décidé de continuer à le recommander aux enfants âgés de 12 ans et plus.
Les représentants de Pfizer et de BioNTech n’ont pas répondu à une demande de commentaires au moment de la mise sous presse.
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