À l’occasion de sa venue sur le plateau de BFMTV ce vendredi 29 septembre, Patrick Sébastien a présenté son nouvel ouvrage tout en livrant sa vision de notre société actuelle. Comme à son habitude, il n’a pas mâché ses mots.
« Nous devons prendre le temps de puiser dans ‘hier’ les valeurs qui nous fabriqueront des ‘demain’ qui chantent », a écrit Patrick Sébastien dans La Nostalvie. L’artiste multiplie actuellement les interviews pour parler de son dernier livre (éditions Xo). À travers celui-ci, il veut transmettre des valeurs qu’il juge indispensables et qui se sont peu à peu perdues au fils des ans.
« Ce qui manque c’est à la fois plus de liberté et plus d’autorité »
Ainsi que le rapporte xoeditions.com dans une interview de l’auteur, Patrick Sébastien explique ce qu’est La « NostalVie » : « C’est un néologisme par rapport à la nostalgie qui ne dit pas que ‘tout était mieux avant’, mais que pour améliorer notre présent et notre futur, il faut faire revivre des valeurs d’hier. »
Assurant ce vendredi sur le plateau de BFMTV avoir vécu « des vies formidables », Patrick Sébastien aimerait que l’enfant se trouvant sur la couverture de son livre (symbolisant la génération à venir à laquelle il souhaite transmettre des choses), « ait la chance de vivre des vies aussi belles ».
« Et pour ça il faudrait, pour moi, que l’on aille cherche quelques valeurs d’avant, qu’on remette au goût du jour », car ce sont des valeurs « qu’on a perdues en route », a-t-il poursuivi, donnant l’exemple des valeurs de solidarité, de droiture et d’autorité. Il reconnaît toutefois que cela est « très paradoxal, […] parce que ce qui manque c’est à la fois plus de liberté et plus d’autorité ».
« C’est une minorité décideuse qui a bouleversé l’ordre moral »
Expliquant que le public de son spectacle Le plus grand cabaret du monde est composé de « gamins qui ont entre 15 et 25 ans », il a souligné : « Je parle avec eux et ils ont les mêmes envies que moi, ils rêvent eux aussi d’un peu plus de liberté – parce que le nouvel ordre moral les empêche de faire beaucoup de choses – et de sécurité. Quand je leur raconte mon époque, ils ont des yeux émerveillés. »
Conscient d’avoir toujours été traité de « réac », il a abondé avec amusement : « Je commence mon bouquin en disant que je suis un vieux con assumé. C’est mieux que d’être un jeune con qui s’ignore ! » Puis, plus sérieusement, il s’est interrogé sur ce point en demandant : « Qu’est-ce que je risque ? » Parlant du jugement de « ces personnes-là », il a rappelé : « Quand on m’a viré de la télé, on ne m’a pas viré que moi, on a viré tous les gens qui aimaient ce qu’on faisait, c’est-à-dire que ça représente beaucoup de monde, des gens qu’on laisse de côté, qu’on ne veut pas écouter ! »
L’ancien présentateur télévisé a poursuivi : « De toutes façons c’est les minorités qui foutent le b*** dans ce pays. C’est une minorité décideuse qui a bouleversé l’ordre moral. Je parle de la minorité wokiste, écologiste – intégriste je parle hein – parce que écologistes, on l’est tous. Je comprends même pas comment ça peut être un parti, bien sûr qu’on a pas envie que nos enfants crèvent ! »
« L’ordre moral, de mon temps, je suis bien obligé de le dire, c’est la droite. C’était Pompidou, Giscard, les tabous… on pouvait rien faire. Et puis l’ordre moral il s’est transformé, il est passé à gauche, c’est-à-dire qu’il y a des gens qui ont décidé de nous interdire ce qui fait plaisir et de nous imposer ce qui nous em***, et ça les mômes, ils ont du mal aussi à l’accepter », a-t-il signifié.
Le féminisme « n’est pas une lutte qu’il faut mener contre la masculinité toute entière »
Souhaitant bien préciser son point de vue il a poursuivi : « Je ne hais pas les féministes, je suis féministe, mes amis sont féministes, j’ai toujours travaillé avec des femmes, j’ai grandi avec des femmes, je suis pour les droits, je suis pour que ce p***** de patriarcat foute le camp, je suis pour qu’on fasse la chasse aux barbares. » « Mais ce n’est pas une lutte qu’il faut mener contre la masculinité toute entière », a-t-il encore expliqué, « c’est une lutte qu’il faut mener avec les hommes, contre les pires d’entre eux ».
Il s’est également exprimé sur la parité au sein du gouvernement, déclarant qu’il préférait « donner la priorité à la compétence qu’au genre ». « Si dans un gouvernement de 20 personnes il y a 15 femmes plus compétentes, il faut mettre les 15 femmes. Mais s’il y a 15 hommes plus compétents, je préfère qu’on mette les 15 hommes », a-t-il conclu.
Ce livre, c’est « son cri du cœur pour une société où l’humain retrouve toute sa place » et « où il se confie comme jamais dans une magnifique leçon de vie », a synthétisé sur X Patrick Simonin, qui a reçu l’auteur de l’ouvrage dans son émission L’Invité, diffusée sur TV5 Monde.
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