Cinq ans après la mort de Bastien Payet, étudiant et chanteur de 23 ans battu à mort en pleine rue à Reims (Marne), sa famille attend toujours le procès de ses trois agresseurs. Malgré une instruction achevée depuis un an et demi, aucune date n’a été fixée.
Une attente insoutenable. Cinq ans après la mort de son fils de 23 ans, tabassé à mort en pleine rue par trois hommes alors qu’il rentrait chez lui, à Reims, (Marne), sa maman, Frédérique Couturier, réclame l’ouverture d’un procès, dont la date n’a toujours pas été fixée, alors que l’instruction est terminée depuis plus d’un an. Les trois accusés ont, à ce stade, été remis en liberté.
« Quand je fais mes courses, peut-être qu’ils sont à côté de moi, je n’en sais rien. Pourquoi ils se priveraient de recommencer, puisqu’il ne se passe rien derrière. Cela fait cinq ans qu’il ne se passe rien. Ils ont certainement leur petite vie tranquille, je ne sais pas et je ne veux pas le savoir. On risque de nous les montrer comme des gentils petits garçons qui se tiennent à carreau. Seulement, ils ont tué mon fils, il y a exactement cinq ans », témoigne la maman de l’ancien candidat des « 12 Coups de Midi ».
Jean-Luc Reichmann apporte son soutien
Une attente interminable pour cette dernière, qui confie perdre peu à peu confiance en la justice. « On est tous ultra choqué, moi ma vie est complètement détruite. J’ai perdu mon travail et je suis en invalidité, j’ai perdu ma santé, j’ai perdu mon fils unique, j’ai tout perdu », déclare Frédérique Couturier sur CNews.
Un témoignage qui a touché en plein coeur et surtout révolté Jean-Luc Reichmann, qui a laissé parler sa colère sur Instagram. « Quel scandale ! Bastien, ancien candidat des 12 Coups de Midi, était une très belle personne. Toujours pas de jugement 5 ans après son décès ! Ses agresseurs ont été relâchés et sont aujourd’hui dans la nature. On ne pense pas à sa Maman ?… à sa famille à Reims ? », a-t-il lancé sur le réseau social.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.