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Cercueils à la Tour Eiffel : un lien établi avec les « mains rouges » du mémorial de la Shoah

juin 3, 2024 16:00, Last Updated: juin 3, 2024 16:22
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Un des interpellés après le dépôt samedi de cercueils au pied de la Tour Eiffel a eu un lien avec un protagoniste de l’affaire des « Mains rouges » taguées sur le mémorial de la Shoah à Paris, a-t-on appris lundi auprès d’une source policière.

L’exploitation du téléphone du conducteur de la camionnette ayant transporté les cercueils a démontré un lien avec un homme de nationalité bulgare, qui avait été « identifié » par les enquêteurs dans l’affaire des tags sur le mémorial de la Shoah mi-mai, a précisé cette source. D’après les premiers éléments de l’enquête sur les dégradations du mémorial de la Shoah, les soupçons s’orientent vers une opération de déstabilisation depuis la Russie.

Vers 9h00 samedi sur le quai Branly, ces trois personnes ont déposé « cinq cercueils de taille réelle recouverts d’un drapeau français, avec mention ‘soldats français de l’Ukraine’ », avait indiqué une source proche du dossier à l’AFP. Les cercueils « contenaient du plâtre », avait-elle ajouté.

Le parquet a requis la mise en examen des trois suspects pour « violences avec préméditation », a précisé le parquet de Paris.

Les trois hommes sont le chauffeur de véhicule ayant transporté les cercueils, de nationalité bulgare et âgé de 38 ans, et deux autres hommes, l’un âgé de 25 ans, né en Allemagne, l’autre, de 17 ans, né en Ukraine, a précisé le parquet.

Le chauffeur de la camionnette utilisée pour transporter les cercueils a ensuite été « interpellé aux abords » de la tour Eiffel, selon cette source. Les deux plus jeunes ont déclaré s’être « rencontrés une fois à Berlin mais être venus séparément en France », a ajouté cette source.

Entendu, le conducteur a affirmé aux policiers ne pas connaître les deux jeunes ayant déchargé les cercueils. Il a dit les avoir rencontrés « la veille avec les cercueils et leur avait demandé de les ouvrir pour s’assurer qu’aucun corps n’était présent », a détaillé à l’AFP une source policière.

Deux autres personnes ont ensuite été interpellées vers 16h00 à la gare routière de Bercy, alors qu’elles s’apprêtaient à « prendre un bus pour Berlin », avaient ajouté ces sources. Selon BFMTV, ils ont dit en garde à vue être sans emploi et avoir besoin d’argent. Le chauffeur a déclaré aux enquêteurs avoir touché 120 euros pour cette mission, tandis que les deux autres ont affirmé avoir reçu 400 euros.

L’enquête confiée à la sûreté territoriale de Paris est « en cours pour déterminer une éventuelle ingérence étrangère ».

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