Une cérémonie bouddhique a rassemblé dimanche dans une pagode de Strasbourg la famille de Sophie Le Tan et les personnes souhaitant lui manifester leur sympathie, après que ses proches eurent demandé samedi « justice » pour la jeune femme.
L’heure était au recueillement dimanche matin pour la famille de l’étudiante, dont les parents sont des réfugiés vietnamiens installés à Cernay (Haut-Rhin), au lendemain de la conférence de presse tenue avec leur avocat, Me Welzer.
Dans l’intimité familiale, à la pagode vietnamienne Phô Hiên, ils ont d’abord honoré leurs ancêtres et leurs défunts, parmi lesquels Sophie, dont le corps a été retrouvé il y a une dizaine de jours, expliqué à l’AFP Khadija Arratbi, présidente de l’association Icared, qui avait organisé des battues citoyennes après sa disparition.
À #Strasbourg, Sophie Le Tan honorée au cours d’une cérémonie en la #pagode de la #Robertsau. #SophieLeTan #Bouddhisme #RIPhttps://t.co/VmKRcCa5Bx pic.twitter.com/mB4RZArD60
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Dans un second temps, la pagode a été ouverte, à partir de 11H00, aux personnes souhaitant participer à « un moment solidaire de recueillement en soutien à la famille Le Tan », selon l’invitation publiée par Icared sur sa page Facebook.
Selon Mme Arratbi, plus de 300 personnes ont participé à cette cérémonie religieuse en français et en vietnamien, à laquelle la presse n’était pas conviée.
Strasbourg : une cérémonie d’hommage à Sophie Le Tan à la pagode vietnamienne organisée ce dimanche 3 novembrehttps://t.co/h1KQK7BNuP pic.twitter.com/xWL2rl78VK
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« Le choc a été violent. Le côté cérémoniel permet aussi à la famille de rentrer dans un processus de deuil », a-t-elle ajouté.
« Cette cérémonie avait pour vocation d’élever l’âme de Sophie vers le cosmos, pour qu’elle puisse quitter ce monde le plus sereinement possible », a-t-elle précisé, en décrivant un autel orné de fleurs et de bougies, et sur lequel une photo de la jeune fille sera exposée pendant 49 jours.
Samedi, lors d’une conférence de presse, la famille Le Tan avait dit souhaiter que « justice soit faite » et que « le coupable paie pour son crime », dix jours après la découverte dans une forêt alsacienne du corps démembré de l’étudiante, disparue en septembre 2018.
« Nous avons besoin de connaître toute la vérité sur la mort de Sophie et de retrouver le reste des ossements afin de pouvoir faire notre deuil », avait indiqué Laura, une cousine, en lisant devant la presse un texte « au nom de la famille ».
Dimanche, deux urnes ont recueilli les dons des participants à la cérémonie, destinés à la famille Le Tan ou à la communauté vietnamienne bouddhiste.
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