Habillée d’une armure portant le drapeau olympique, une mystérieuse cavalière a remonté la Seine sur un cheval métallique, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques Paris 2024, ce vendredi soir.
La scène a particulièrement attiré les regards des spectateurs, ce vendredi 26 juillet, dans le cadre des Jeux olympiques à Paris. Dans le dixième tableau de l’évènement intitulé « Solidarité », qui a duré une dizaine de minutes, une cavalière en armure, juchée sur un cheval mécanique, s’est élancée sur la Seine au galop. Mais qui était-elle au juste ?
Le cheval mécanique a nécessité une année de travail
Ainsi que le relate Le Parisien, Floriane Issert, sous-officier de la gendarmerie nationale, avait été annoncée comme devant être la cavalière de cette incroyable monture. Mais, selon les informations de nos confrères, c’est en réalité Morgane Suquart, co-fondatrice de MMProcess, qui a eu ce rôle et tenait les rênes.
Cette société bretonne, spécialisée dans les prototypes pour des bateaux de course, a conçu ce bateau invisible propulsant le cheval. Elle a travaillé de concert avec l’Atelier blam, basé à Nantes, qui a quant à lui conçu et fabriqué le cheval mécanique flottant. D’une hauteur de 1,80 m au garrot, l’animal a nécessité une année de travail.
« Elle pilotait le bateau tout en donnant l’impression de monter à cheval »
« On leur a demandé de concevoir un bateau invisible mais puissant, sous l’eau », ont expliqué dans un entretien accordé à Ouest-France Aurélien Meyer, directeur artistique de l’Atelier blam à Nantes, et Lara Pouclet, responsable d’agence.
« La cavalière dans son armure argentée est une navigatrice : avec des rênes lui permettant d’orienter le safran, elle pilotait le bateau tout en donnant l’impression de monter à cheval », ont-ils précisé, dévoilant les coulisses de ce surprenant engin. « Ce cheval est posé sur un trimaran électrique, sous l’eau. À l’Atelier blam, on devait réussir à jouer l’illusion en effaçant les artifices », ont encore indiqué Aurélien Meyer et Lara Pouclet.
Elle incarnait la déesse du fleuve Sequana
Pour la tenue de la cavalière, le quotidien francilien indique qu’elle est l’œuvre de la créatrice française Jeanne Friot et de l’artisan Robert Mercier. Cette tenue représentait « l’esprit olympique » et incarnait la déesse du fleuve Sequana, « symbole de résistance », mentionnent nos confrères.
Floriane Issert a quant à elle fait son apparition sur le pont d’Iéna, qu’elle a traversé jusqu’à la place du Trocadéro. Sa mission était d’apporter le drapeau olympique pour qu’il soit hissé face à la tour Eiffel.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.