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Cergy-Pontoise : un étudiant d’origine algérienne répond à l’appel à la prière musulmane en plein amphithéâtre

octobre 19, 2019 14:51, Last Updated: octobre 19, 2019 15:11
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Largement relayée sur les réseaux sociaux, la scène montre un étudiant visiblement habillé d’une djellaba en train de diffuser un appel à la prière au beau milieu d’un cours magistral.

Quelques jours après la polémique suscitée par un formulaire adressé par la faculté de Cergy-Pontoise à ses salariés afin de faire remonter « les signaux faibles de radicalisation », un étudiant d’origine algérienne s’est fait remarquer pendant un cours magistral en diffusant volontairement un appel à la prière musulmane à plein volume sur son téléphone portable.

Une scène filmée par un camarade et diffusée sur les réseaux sociaux dans la foulée.

« Ah, excusez moi ! C’est l’heure de la prière ! », déclare l’étudiant dans la vidéo avant de se lever et de prendre son sac tout en laissant résonner l’appel à la prière.

L’étudiant, qui paraît avoir revêtu une djellaba par dessus ses vêtements pour l’occasion, se dirige ensuite vers la sortie sous les rires de plusieurs étudiants présents dans l’amphithéâtre tandis que l’enseignante tente de poursuivre son cours magistral tant bien que mal.

Arrivé à la hauteur de son professeur, le jeune homme s’arrête et lui adresse quelques mots difficilement audibles sur la vidéo avant de quitter les lieux.

« Je ne vais pas être signalé quand même ? », semble-t-il demander à l’enseignante. « Si, vous allez être signalé », lui rétorque celle-ci.

Une mise en scène en réaction au formulaire adressé un peu plus tôt par la faculté ?

Une provocation qui paraît avoir eu pour objectif de tourner en dérision le formulaire adressé par la faculté à ses salariés lundi dernier « dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et de la prévention des phénomènes de radicalisation ».

Après l’émoi suscité par le formulaire en question auprès de certains étudiants et membres du personnel de la faculté, l’université de Cergy-Pontoise avait publié un communiqué destiné à « lever toute ambigüité quant à son objet ».

« La démarche de l’établissement consistait à apporter une assistance aux personnes qui peuvent être touchées par ces phénomènes et en aucun cas à organiser un système d’alerte », avait indiqué la direction de la faculté.

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