La liste des associations agréées par l’Education nationale laisse peu de doutes quant à l’orientation politique prise par le ministère auprès de nos jeunes dans les établissements scolaires.
SOS Méditerranée, le Planning familial, le Mouvement d’affirmation des jeunes lesbiennes, gais, bi et trans, l’association Ni Putes Ni Soumises… Plusieurs centaines d’associations sont agréées par l’Education nationale pour intervenir dans les établissements scolaires et proposer « des activités éducatives complémentaires aux enseignements dans le respect des projets d’école » selon le ministère, qui rappelle toutefois que « l’agrément du ministère de l’Education nationale n’est pas juridiquement nécessaire pour les interventions en établissements mais il apparaît comme souhaitable et utile pour permettre aux associations d’entretenir des relations constructives et approfondies avec les responsables de l’éducation nationale à ses différents échelons et notamment avec les directeurs d’école et les chefs d’établissement ».
Ainsi, les associations sont agréées pour apporter leur soutien aux programmes d’enseignement, en complétant ceux-ci par des supports pédagogiques qui leur sont propres, lors de journées de sensibilisation ou d’intervention ponctuelles par exemple, sans se substituer aux enseignements fondamentaux. Leur intervention est alors justifiée autour de quatre points présentés par le ministère : les programmes scolaires, les domaines éducatifs (éducation artistique et culturelle, civisme, santé, etc.) ; leur apport technique ; le fait de correspondre à une action spécifique (dans le cadre d’une commémoration ou d’une action locale, par exemple). L’agrément est quant à lui soumis à certains critères. Parmi ceux-ci, les associations doivent couvrir un large maillage territorial, compléter l’enseignement public en accord avec son programme, et « respecter les principes de laïcité et d’ouverture à tous sans discrimination ». « Pour satisfaire aux critères du tronc commun, précise encore le gouvernement, les associations doivent répondre à un objet d’intérêt général en inscrivant leur action dans le cadre d’une gestion désintéressée et d’une absence de but lucratif ; en demeurant ouverte à tous sans discrimination et en présentant des garanties suffisantes au regard du respect des libertés individuelles. Sauf exception législative ou réglementaire, leur action ne doit pas se limiter à la défense du seul intérêt collectif de ses membres ».
Une orientation idéologique certaine
Parmi ces associations, citons les associations Amnesty international (« Les thèmes abordés sont : la déclaration universelle des droits de l’enfant, les discriminations, la liberté d’expression, la laïcité, la migration et les migrants ») ou SOS Méditerranée, qui milite en faveur de l’accueil des migrants dans les ports européens. Sa récente intervention dans un lycée de Lorient a d’ailleurs provoqué l’indignation de nombreux élèves, qui se sont insurgés contre le militantisme de ses membres au sein de leur établissement. Dans le champ LGBT+ figurent le « Mouvement d’affirmation des jeunes lesbiennes, gais, bi et trans », SOS Homophobie, « Contact France – Dialogue entre les parents, lesbiennes, gays, bi, trans, leurs familles et amis » ; Le Refuge, association LGBT qui s’active à « déconstruire les préjugés » ; Sida info service ou encore le Planning familial qui milite pour l’extension de l’IVG et l’accompagnement des transitions transgenres. Parmi les associations de lutte féministe, citons notamment le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir qui conçoit « des ateliers à destination des jeunes pour les inciter à réfléchir […] sur les stéréotypes sexués, les stéréotypes d’origine et d’orientation sexuelle » et l’association Ni Putes ni Soumises.
Le fait religieux n’est pas non plus épargné : l’association Enquête, qui propose de « découvrir la laïcité et les faits religieux » suggère ainsi aux enfants d’abolir l’affirmation « Jésus est ressuscité » pour ne pas heurter les croyances de leurs camarades musulmans. En principe, si l’agrément doit correspondre à un engagement universel de l’association et demeurer hors du champ politique, en réalité, il suffit de regarder la liste des associations agréées pour saisir une certaine orientation idéologique de l’Education nationale. Si l’Education nationale faisait son travail, elle n’aurait pas besoin de faire intervenir des associations quelconques. Et en l’espèce le principe de neutralité de l’école voudrait que la plus part des associations citées ci-dessus soient interdites à l’école.
Article écrit par Morgane Afif. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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