Invité dans Les Grandes Gueules ce mercredi 23 février sur RMC, Jean Lassalle s’en est pris à la campagne électorale et à certains de ses candidats. Il a déclaré vouloir « rassembler » le peuple français.
Ce mercredi 23 février sur RMC, Jean Lassalle a vivement critiqué la campagne électorale. Il a accusé certains de ses concurrents, sans pour autant les nommer explicitement, d’occuper l’espace médiatique alors même qu’ils n’ont pas obtenu leurs 500 signatures.
« Pas foutu d’avoir 500 signatures sur un panel de 42 000 parrains »
Le candidat à l’élection présidentielle du parti Résistons !, qui s’était déjà lancé dans la course à l’Élysée en 2017, a estimé qu’il allait y avoir « un taux d’abstention jamais atteint ». Il considère que « cette campagne, c’est une campagne de m**de. On ne dit rien, à part des insultes, des injures d’une vacuité insaisissable ».
Et si Jean Lassalle peut se féliciter d’avoir obtenu les 500 parrainages, il est en revanche à la traîne dans les intentions de vote, celles-ci ne dépassant pas 1 %, d’après le dernier sondage Ipsos-Soprasteria. Par contre, il n’a pas hésité à tacler ceux qui n’ont pas obtenu des édiles le nombre requis, faisant allusion à Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon. « Quand on n’est pas foutu d’avoir 500 signatures sur un panel de 42 000 parrains, c’est qu’on n’a pas grand-chose à faire dans cette compétition. On ne peut pas chanter sa vie et attendre que la maire envoie ses parrainages », a-t-il lancé.
« Moi j’ai un projet d’avenir et d’enthousiasme, je ne suis pas obligé de le proclamer nuit et jour, alors qu’ils sont infoutus d’avoir leur parrainage et qu’on organise des émissions autour d’eux, jusqu’à en vomir », a encore signifié le député avec son franc parler. Selon lui, « le Français, il ne veut pas être extrêmedroitisé, ou extrêmegauchisé, il veut être gouverné. Or, il ne comprend rien, si, il comprend qu’il gagne de moins en moins, il comprend qu’il va y avoir une reprise difficile avec l’inflation, et il se demande comment il va payer ».
Il juge « catastrophique » la « banque de parrainage » de Bayrou
À un peu plus d’un mois du scrutin, pour le moment, ceux qui ont également obtenu leurs 500 paraphes sont Valérie Pécresse, Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, Nathalie Arthaud et Fabien Roussel.
L’ancien vice-président du MoDem s’en est aussi pris à François Bayrou qui a proposé une « banque de parrainage » en incitant les élus à se positionner en faveur d’un candidat n’appartenant pas à son bord politique. Il a qualifié cette initiative de « catastrophique ». « Un parrainage c’est très personnel, vous engagez votre nom. Vous engagez votre honneur. Certes, parrainer c’est un droit constitutionnel et ça ne vous oblige pas à soutenir », a-t-il indiqué. Selon lui, les jeux sont faits et « Macron va être réélu, dans l’état actuel des choses », ajoutant que « les puissances financières qui se sont emparées de notre pays l’ont d’ores et déjà décidé ».
« Aujourd’hui, on a une France seule et isolée, qui n’a plus d’amis »
En outre, le député de la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques a insisté sur sa volonté de rassembler les Français. Considérant que la France est devenue un pays « isolé », ayant « une absence totale de volonté et d’initiative ». Il a déclaré vouloir « retrouver une France qui a une voix dans le concert des nations, qui soit intelligente, porteuse de paix et d’avenir. […] Je crois que ce que nous faisons, c’est que nous subissons. Nous ne sommes plus avec personne, plus personne ne nous fréquente. Ce n’est pas étonnant, on a tout vendu à n’importe qui. Il faut reconstruire l’État, un État symbole et un État outil. Il faut reconstruire les territoires », a-t-il détaillé.
L’ancien vice-président du MoDem a également abordé la question de l’énergie. Se demandant si on allait « enfin s’intéresser à la mer », il a mentionné : « Nous avons la chance d’avoir la première façade maritime du monde, avec tout ce que ça représente comme puissance d’énergie nouvelle. »
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