Toute une page de l’histoire de la vie Patrick Pattyn s’est tournée le 1er juillet 2022, alors qu’il a pris sa retraite à cette date. Ce vétérinaire au grand cœur, qui exerçait avec passion à Forges‑les‑Eaux (Seine‑Maritime) depuis 41 ans, a apprécié d’avoir pu « soulager la souffrance des animaux » pendant tant d’années.
« Pour moi, c’est plus qu’un métier, c’est une vocation », assure Patrick Pattyn au journal local L’Éclaireur la dépêche. Lorsqu’il était enfant dans sa Belgique natale, il aimait traverser la route pour rendre visite à ses voisins fermiers, c’est ainsi que sa passion pour les animaux est née.
Arrivé à Forges‑les‑Eaux un peu par hasard pour épauler un vétérinaire local, Patrick Pattyn est finalement tombé amoureux de la région et s’y est installé. Il a surtout traité des animaux de ferme au cours de sa carrière, puis de plus en plus d’animaux domestiques jusqu’à ce que ces derniers soient la majorité de ses patients.
Côtoyer la vie et la mort au quotidien
La passion du vétérinaire est animée au quotidien par « la possibilité de soulager la souffrance d’un animal ». Il s’agit d’un métier pas toujours facile, avec par exemple des astreintes les soirs et les week‑ends qui ont amené Patrick Pattyn à aller dans des fermes tard le soir ou en pleine nuit.
« Quand on t’appelait pour aider un animal à accoucher, tu y allais », remarque celui qui a eu ces astreintes jusqu’à l’âge de 59 ans. Cependant, pour le passionné, « mettre au monde un animal que ce soit un veau, un chien ou un chat, c’est la plus belle chose ».
Ce « plus beau métier du monde » a aussi des côtés bien difficiles, comme le fait de côtoyer la mort au quotidien. L’expérience lui a appris à savoir comment soutenir les propriétaires de l’animal en question, mais aussi accompagner ce dernier jusqu’au bout. « Il faut lui parler, le calmer et c’est quelque chose qui vient avec l’expérience », précise‑t‑il.
Quoi qu’il en soit, le vétérinaire passionné, nouvellement retraité, affirme que dans ce métier, « il y a tellement de bonnes choses que l’on passe vite au‑dessus ».
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