Il n’y a qu’une greffe de moelle osseuse qui pourrait sauver Lucie, une fillette âgée de 5 ans résidant à Allauch (Bouches-du-Rhône). Bénédicte, sa maman, a donc lancé un appel aux dons, dans l’espoir de trouver une personne compatible, mais également pour inciter les gens à faire don de leur moelle et sauver d’autres malades.
Lucie souffre d’une aplasie médullaire et pour cette raison, sa moelle osseuse n’arrive pas à produire normalement les cellules sanguines. La fillette, qui doit donc subir de lourds traitements, bénéficie pour le moment de dons du sang.
« On confond souvent avec la moelle épinière »
« On nous a tout de suite dit que la meilleure solution serait une greffe de moelle osseuse », a indiqué Bénédicte à BFMTV, ajoutant : « On a tout de suite fait tester son frère parce que, dans la fratrie, on a une chance sur quatre d’être compatible et c’est la plus forte probabilité. »
Mais le frère de Lucie ne figure malheureusement pas parmi les donneurs compatibles, et les parents de la petite malade ont dû élargir les recherches « au niveau national et international », mais en vain. « On n’a jamais trouvé de donneur compatible », se désole Bénédicte auprès de la chaîne de télévision.
Raison pour laquelle la mère de famille doit continuer à se battre, et pas seulement pour Lucie. « Je me sens le devoir de porter la parole pour tous ces enfants et adultes qui sont en attente d’un donneur. Donner sa moelle osseuse c’est quelque chose de très simple, mais qui semble compliqué pour les gens. On confond souvent avec la moelle épinière », précise auprès de France Bleu Bénédicte.
« On n’a pas le droit de baisser les bras »
Cette dernière encourage donc toute personne, âgée entre 18 et 36 ans et sans problème de santé, à venir s’inscrire sur le registre des donneurs de moelle osseuse, via le site. Un simple test sanguin et salivaire est nécessaire. Si vous êtes compatible avec un malade, vous ne serez contacté qu’une seule fois dans votre vie et dans ce cas, un prélèvement sera effectué. Il est possible de donner jusqu’à l’âge de 60 ans et en général, ce don est similaire au don du sang. En France actuellement, on ne compte que 350.000 donneurs.
La mère de famille ne perd cependant pas espoir et continue le combat. Elle a dû arrêter de travailler pour s’occuper de Lucie, qui est déscolarisée. « On reste optimiste et notre enfant, c’est toute notre vie, c’est notre avenir, c’est notre joie de vivre. On n’a pas le droit de baisser les bras », a encore confié Bénédicte à BFMTV.
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