Michel Denisot, qui était l’invité d’Europe 1 mercredi matin, a réagi à la mort de son ami, le journaliste sportif Didier Roustan, à l’antenne. Ému par la nouvelle, le journaliste de 79 ans a eu des difficultés à s’exprimer face à Pascal Praud.
Alors qu’il était à l’antenne sur Europe 1 mercredi matin, Pascal Praud a appris la disparition soudaine de Didier Roustan. Très proche du chroniqueur spécialisé dans le football, il a tenu à «Téléfoot». « Didier était une figure dans le milieu du journalisme sportif. Sa mort nous a surpris et plongés dans un abîme de tristesse. Tous ceux qui l’ont croisé connaissaient son talent qui est immense, sa sollicitude et sa bienveillance, notamment avec les plus jeunes », a-t-il raconté au sujet de celui qui avait « révolutionné le reportage sportif en France ».
« C’était l’un de vos amis », relève Pascal Praud qui se tourne alors vers son invité du jour, qui n’est autre que Michel Denisot, qui connaissait Didier Roustan depuis de longues années et qui a donc été l’un des premiers a regretter la perte de l’homme de 66 ans, bien connu des passionnés du ballon rond. D’abord submergé par l’émotion, Michel Denisot amorce un début de réponse : « Oui, on avait un lien très fort. J’ai beaucoup de mal à parler de lui maintenant. »
« Il était habité par la passion du jeu, le business du foot ça ne l’intéressait pas »
⚫ @michel_denisot parle avec émotions de son ami Didier Roustan #PascalPraudEtVous @PascalPraud #Europe1 pic.twitter.com/XjkBLbdyfQ
— Europe 1 (@Europe1) September 11, 2024
« Le foot, c’était toute sa vie »
L’animateur de 79 ans marque une pause à cause de son chagrin, avant de se ressaisir : « Je l’ai connu surtout à TF1, il est venu ensuite à Canal+. Mais à TF1, on était très proches. On formait un duo de commentateurs pendant plusieurs années. On a fait aussi ce fameux Euro aussi avec le match France-Portugal. Il y avait aussi un lien particulier [parce que] quand on travaille dans nos métiers, on passe beaucoup de temps ensemble souvent plus qu’avec nos familles. Et donc, on était proches, il y avait une vraie affection (…) c’est très difficile aujourd’hui ».
Reconnu dans le monde du football à la fois par les supporters et par ses pairs, Didier Roustan a reçu une pluie d’hommages de la part de confrères et consœurs peinés par sa disparition. Le producteur de télévision poursuit en se remémorant la vision du jeu de son ami : « Il aimait Cantona, il aimait Maradona, il aimait les joueurs de ce style, ce style de joueurs et ce style d’humains. (…) Il était très attaché au football d’avant plutôt qu’à celui d’aujourd’hui. On se taquinait là-dessus de temps, il était habité par la passion du jeu (…) il avait une mémoire phénomène des très grands joueurs de toutes les époques depuis les années 1980. Il était un peu nostalgique de ça, le foot c’était toute sa vie ».
Sur Instagram, l’ex-figure du Grand Journal a publié une photo de son compère, casquette visée sur la tête et sourire en coin, tout en accompagnant sa publication d’une légende sobre mais puissante : « Immense chagrin. » « Didier Roustan, figure de la chaîne L’Équipe depuis 1999, est décédé brutalement dans la nuit de mardi à mercredi après plusieurs semaines de lutte contre la maladie. Il était absent de l’antenne depuis fin juin », a écrit le quotidien L’Équipe sur son site internet peu de temps après son décès.
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